
Cela fait près d’une quinzaine de jours que la
population de la ville du Kénédougou ne dort plus que d’un œil. Pour
cause : la présence des individus mal intentionnés qui s’adonneraient à
des sacrifices rituels sur les enfants en vue de recueillir leur sang. La
pratique serait plus fréquente dans les quartiers de Mamassoni et de Wayerma
II.
Une réunion d’urgence présidée par le
gouverneur de la Région de Sikasso Daniel Dembélé, s’est tenue hier au
gouvernorat. Elle visait à échanger et recueillir les propositions sur la crise
sociale qui s’est déclenchée dimanche entre les populations des Quartiers de
Mamassoni, Wayerma II et les travailleurs de Quick net. Outre le gouverneur, le
préfet du cercle Dramane Diakité, les élus locaux ainsi que le Procureur du
tribunal de grande instance de Sikasso Macky Sidibé ont participé à la
rencontre. Les chefs des services de sécurité, les chefs de quartiers et
les coordinations régionales des Femmes et de la Jeunesse ont également pris
part à cette importante rencontre.
Il faut signaler que depuis la propagation de
la nouvelle des assassinats inexpliqués, la population vit désormais dans la
panique. Dans les marchés, en famille ou encore dans les lieux de causerie,
c’est l’histoire de ces malfaiteurs qui est sur toutes les lèvres. Les parents,
particulièrement les mamans n’ont désormais qu’un refrain pour leurs
enfants : «Il ne faut jamais aller répondre à l’appel d’un inconnu. Si des
inconnus t’appellent, il faut courir vers la maison, s’ils tentent de te
toucher, n’hésite pas à crier car ils font du mal aux enfants. S’ils t’amènent,
tu ne verras plus papa ni maman», conseillent-elles à leur progéniture.
Selon des rumeurs, près de 5 à 6 enfants
auraient perdu la vie ces deux dernières semaines à cause de ces malfaiteurs.
C’est dans une touffe de pieds de cajou de Mamassoni communément appelée par
les autochtones «somotou» que ces présumés tueurs d’enfants commettent leur
forfait. Là-bas, ils décapiteraient les victimes, prélèveraient des parties de
leurs corps et leur sang avant de les laisser mourir. Selon des informations
recueillies auprès du commissaire du 1er arrondissement de Sikasso, Koniba Tièla,
sa structure avait été informée de la présence du corps sans vie d’un enfant de
1 an et 7 mois à Mamassoni.
«Une équipe dépêchée sur les lieux a constaté qu’un
bébé avait une mâchoire endommagée. Les diagnostics du médecin ont révélé que
la mort de l’enfant serait due à un traumatisme crânien», a expliqué la
commissaire. Elle évoquera un deuxième cas qui a également eu lieu à Mamassoni
la semaine dernière. «Nous avons trouvé le corps de l’enfant dans la rivière de
Mamassoni», a-t-elle indiqué.
Par ailleurs, le commissariat a été informé de
la manifestation auprès du bâtiment abritant la société Q-Net au quartier de
Mamassoni dimanche après midi. «Nous avons envoyé une équipe, mais celle-ci n’a
pas pu accéder au bâtiment à cause de la foule. L’équipe est retournée pour chercher
du renfort en vue de faire face à cette grande foule, mais peine perdue !
Les manifestants avaient déjà commencé à incendier la maison et à tuer les
occupants s’y trouvant», a détaillé la commissaire. D’autres sources avancent
que la population aurait encerclé un homme et une femme enceinte dans les
alentours du même bâtiment. Le jeune homme a été grièvement blessé tandis que
la femme enceinte ont été amenée au centre de santé par la protection civile.
Le bilan total de la manifestation est de 9 morts et 5 blessés.
En outre, Koniba Tièla avait rappelé que son
commissariat a reçu l’information sur la présence de 18 présumés suspects. Ces
derniers, selon elle, sont des agents de Q-Net. Ils sont actuellement en garde-à-vue
dans le commissariat avant leur transfert au tribunal afin qu’ils soient jugés.
Aujourd’hui lundi 24 janvier, aux environs de 11 heures, il y avait une
manifestation en face du commissariat du 1er arrondissement en question pour la
même affaire. Koniba Tièla a profité de l’occasion pour inviter la population à
saisir les autorités et éviter de se rendre justice. «On est là pour ça.
Les enquêtes sont ouvertes pour traquer les malfaiteurs», a conclu la
commissaire.
Mariam F. DIABATÉ
Amap-Sikasso
Rédaction Lessor
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