
Cérémonie de clôture des travaux, jeudi dernier dans la salle de conférence du gouvernorat de Mopti
L’évènement qui était présidé par le
gouverneur de la région, le colonel-major Abass Dembélé, s’est déroulé dans la
salle de conférence du gouvernorat en présence de plusieurs personnalités dont
le chef de l’Équipe régionale d’appui à la réconciliation (ERAR), Ali Kampo et
les notabilités.
Ayant pour thème : «Ensemble,
engageons-nous pour relever les défis d’une paix inclusive et durable au Mali»,
la Semaine nationale de la réconciliation, tenue du 15 au 21 septembre, a été
marquée à Mopti par des activités de sensibilisation et de prières
collectives dans les lieux de cultes musulmans et chrétiens.
Il y a eu aussi
des séances d’information et de sensibilisation au niveau des médias de
proximité et des animations focus groupe à travers le réseau des communicateurs
traditionnels, ainsi qu’une conférence sur la paix, le pardon, la cohésion
sociale et le vivre-ensemble. Cette dernière activité a permis
aux panelistes de faire le point de la situation socio-sécuritaire de la région
marquée par la montée en puissance des Forces armées maliennes (FAMa).
Au cours de l’exercice, ils ont mis l’accent
sur le fait que les femmes et les jeunes sont les acteurs et les victimes des
conflits. Pour la conférencière Aïssata Baby, la femme joue un rôle capital
dans la consolidation de la paix et la cohésion sociale. Elle dira aussi que la
femme est impliquée dans les questions
de conflits à travers son interférence, son appui souvent à la logistique
des belligérants, qui active les conflits en tant qu’épouse, mère et sœur. «Avec
toutes ces responsabilités et toutes ces implications, on ne peut pas parler de
processus de consolidation de la paix et de cohésion sociale sans l’implication
de la femme», a insisté Aïssata Baby.
Le chef de l’Équipe régionale d’appui à la réconciliation
a indiqué que les activités menées au cours de la semaine entrent en droite
ligne des grandes orientations du département en charge de la Réconciliation.
Selon Ali Kampo, à travers les prières dans les lieux de culte, les érudits,
imams, curés et prêtres ont fait appel à la conscience collective pour que
chacun s’engage à être un message, pour prêcher la paix. Faisant sien
l’assertion de Houphouët Boigny qui a dit : «La paix n’est pas un vain
mot, mais un comportement», le chef de l’ERAR de Mopti a invité les populations
de la région à promouvoir la paix et le vivre ensemble.
Le chef de l’exécutif régional, président de la commission régionale d’organisation, a salué l’initiative des autorités du pays de dédier une semaine à la paix et la réconciliation. Le colonel-major Abass Dembélé a exprimé sa satisfaction par rapport à l’appropriation des activités et l’implication à hauteur de souhait des communautés.
Dramane COULIBALY / Amap - Mopti
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