Au total, 107 marques, reparties en huit catégories, étaient en compétition
Les rideaux sont tombés samedi sur la 2è édition de la Semaine des marques. La cérémonie tenue dans un hôtel de Bamako était résidée par le ministre de l’Industrie et du Commerce, Moussa Alassane Diallo. C’était en présence des membres du gouvernement, de la directrice générale du Centre malien de promotion de la propriété industrielle (Cemapi), Mme Bocoum Fatouma Siragata Traoré et des acteurs du secteur privé.
La Semaine des marques est une manifestation économique organisée par le Cemapi pour promouvoir l’utilisation stratégique de la propriété industrielle par les entreprises maliennes. Du 18 au 22 février 2025, l’évènement a mis en compétition les marques créées, protégées et exploitées au Mali, tout en leur donnant une visibilité optimale auprès des consommateurs. Au total, 107 marques, reparties en huit catégories, étaient en compétition.
Le prix de la catégorie «Marque jeune entrepreneur» (prix du Président de la Transition, le Général d’Armée Assimi Goïta), d’une valeur de 1 million de Fcfa, a été empoché par le salon coiffure IZO Max. Faso Kaba Sarl, évoluant dans le domaine agricole, a reçu le prix de la «Meilleure marque féminine» (prix du Premier ministre, le General de Division Abdoulaye Maïga), également d’une valeur de 1 million de Fcfa.
Suturu, marque de serviette hygiénique réutilisable, a été désignée «Meilleure marque écologique» et a remporté le prix du ministre de l’Industrie et du Commerce d’une valeur de 500.000 Fcfa.
Le prix de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI) (500.000 Fcfa) est revenu à Balimaya Couture. Dans la catégorie produit, la marque «Vitablé» a été primée, tandis que Diago a été désignée «Marque préférée du public» avec 33.152 voix par vote en ligne et par SMS. Ils sont tous deux du Groupe Achkar. La Banque nationale de développement agricole (BNDA) a été distinguée meilleure «Marque de service», et Achoura a décroché le trophée la «Marque à l’internationale».
Ces résultats ont été proclamés par Harouna Kanté, le président du jury. «Après l’installation du jury, nous avons élaboré un règlement intérieur à la suite duquel nous avons procédé au dépouillement et au classement des fiches d’inscription. Nous avons dénombré 107 marques reparties en huit catégories », a-t-il expliqué. Et de préciser que c’est sur la base de ces fiches et recherches électroniques que le jury a procédé à la sélection de la catégorie de la marque préférée du public et les autres candidats ont été évalués sur la base des critères préalablement définis par les organisateurs de l’événement.
«Ces distinctions honorent notre pays dans son ensemble, mais plus particulièrement le secteur privé malien qui se distingue aujourd’hui par son dynamisme et sa résilience malgré le contexte économique et géopolitique», a salué le ministre de l’Industrie et du Commerce.
Ainsi, Moussa Alassane Diallo a rendu un hommage mérité pour cette vision d’entreprise qui, selon lui, contribue à la concrétisation du développement endogène impulsé par nos autorités.
Par ailleurs, il a assuré que le gouvernement de transition est engagé résolument à créer un environnement propice permettant au secteur privé de jouer pleinement son rôle de moteur du développement économique de notre pays. Et à relever ensemble le défi d’une consommation locale plus forte du «Made in Mali». Pour rappel, le thème de cette édition de la Semaine des marques était «Faire des marques locales un pilier du développement endogène». Objectif : célébrer et donner une meilleure visibilité aux marques nationales, promouvoir l’utilisation stratégique de la propriété industrielle par les entreprises et mettre en exergue le rôle de la marque comme actif stratégique dans la stratégie commerciale de l’entreprise.
Babba COULIBALY
Dans leur marche vers la souveraineté et l’indépendance totale, les pays membres de la Confédération des états du Sahel (AES) ont officiellement annoncé leur sortie de la Cour pénale internationale (CPI) et la création de la Cour pénale et des droits de l'Homme du Sahel (CPS-DH)..
Outil essentiel de promotion et de financement des projets structurants dans les secteurs stratégiques, la BCID-AES démarrera avec un capital initial de 500 milliards de Fcfa.
L’initiative vise à bâtir un système de santé unifié et solidaire qui permettra d’améliorer la santé des populations par l’harmonisation des politiques, le partage des ressources et la coordination des efforts sanitaires.
Les pays membres de la Confédération des états du Sahel (AES), dans leur marche vers la souveraineté, ont reconnu la nécessité de s’unir autour de médias communautaires pour garantir une diffusion d’informations claires, fiables et adaptées aux aspirations de leurs citoyens. Ainsi, des p.
Outre la Télévision, une radio et une Web TV dédiées à la Confédération AES ont été mises en place pour rehausser la communication institutionnelle et communautaire autour de l’idéal confédéral.
L’enseignant-chercheur à la Faculté des sciences administratives et politiques (Fsap) de l’Université Kurukanfuga de Bamako livre son point de vue sur la présidence malienne de la Confédération des états du Sahel. Dr Ahmadou Touré relève également quelques insuffisances dans le fonctio.
