
Les denrées de première nécessité connaissent une flambée
depuis quelques semaines. Les Ségoviens ne diront pas le contraire. L’on se
souvient que, pour faire face à la hausse anormale et injustifiée des prix des
denrées de première nécessité, le conseil des ministres du 7 août avait fixé
des prix plafonds.
Ainsi, le riz brisure
non parfumé devrait être cédé à 375 Fcfa le kg ; l’huile alimentaire
locale à 1.000 Fcfa le litre ; l’huile alimentaire importée à
1.200 Fcfa le litre, le sucre local à 500 Fcfa le kg ; le sucre
importé à 600 Fcfa. Même si le prix du sucre a été revu à 650 Fcfa le
kilogramme, soit 30.000 le sac de 50 kg au cours du Conseil national des prix,
tenu le 22 août.
Malgré ces décisions, les prix ne sont pas respectés au
niveau de plusieurs points de vente au grand dam des consommateurs. Plus,
beaucoup n’ont pas procédé à l’affichage des prix des produits comme l’a
constaté notre équipe de reportage au marché de Médine, Château et au centre
ville.
à Ségou, au quartier Darsalam Moussa Guindo tient une
boutique. Il revend en détail plusieurs produits de première nécessité.
Nonobstant la décision du gouvernement, le prix du kilogramme du sucre importé
et local est cédé à 700 Fcfa, le litre de l’huile alimentaire importé est 1.350
Fcfa et celui de l’huile alimentaire local est 1.200 Fcfa. Ce prix est
communiqué lorsque le client se renseigne. Point d’affichage de prix.
Plus loin, Karamoko Diabaté un autre boutiquier du quartier
de Missira se met sur les nerfs lorsqu’on parle du plafonnement des prix. « Avant
de prendre une telle décision, le ministre du Commerce devrait consulter
et les commerçants grossistes et les détaillants d’abord. Mes prix dépendent de
la manière dont j’ai mes produits à l’approvisionnement. C’est difficile
d’acheter un produit à un prix assez élevé pour le revendre plus bas » a-t-il
dit.
Ici, le litre de l’huile alimentaire importée est cédé à
1.400 Fcfa pendant que l’huile alimentaire locale est cédée à 1.200 Fcfa. Le
sucre local est cédé à 650 Fcfa et 700 Fcfa le sucre importé. Le boutiquier
promet de procéder à l’affichage dans les jours à venir.
Oumar Dembélé, cet autre commerçant sis au centre-ville fait
fi de la décision du gouvernement et du registre du commerce. Pas d’affichage
de prix. Plus, les prix ne sont pas respectés tels que stipulé dans l’arrêté ou
fixés par le Conseil national des prix. « Cette hausse n’est pas de notre
faute. Imaginez notre bénéfice, c’est 50 ou100 Fcfa sur ces produits
subventionnés.
Chez les grossistes, nous n’achetons pas au prix que le
gouvernement nous impose. Si nous devons respecter cette décision du
gouvernement, nous risquons de vendre à perte » a-t-il dit. Il vend
l’huile locale à 1.200, l’huile importée à 1.350 Fcfa, le sucre importé à 700
Fcfa et le sucre local 650 Fcfa, le riz brisure non parfumé à 400 Fcfa.
Si l’on se fie au rapport hebdomadaire des prix et stock de
la semaine du 22 au 28 août 2022, le prix minimum du kilogramme de sucré local
et du sucre importé était à 650 Fcfa au centre ville, aux marchés de Médine et
Château. Dans ces mêmes endroits, le prix minimum du litre de l’huile de
cuisine locale était 1.200fcfa et au maximum 1.300 Fcfa. Pendant que le prix
minimum du litre de l’huile de cuisine importée était à 1.300 Fcfa et le
maximum à 1.350 Fcfa. Selon le même rapport, le riz importé brisure non parfumé
est cédé dans ces endroits à 400 Fcfa.
Contrairement à notre constat, le Directeur régional du commerce, de la consommation et de la concurrence Mali Diakaridia Dembélé, estime qu’il y a une certaine stabilité des prix dans les différents endroits qu’ils ont eu à sillonner. Même s’il souligne que sa structure reçoit des dénonciations : «90 pour cent des dénonciations dans la ville de Ségou concernent le sucre. Le riz brisure non parfumé n’est pas assez consommé par la population», a-t-il dit.
Concernant l’affichage du prix des produits, Diakaridia Dembélé
précisera que c’est eux-mêmes qui procèdent à l’affichage après leur passage
aux contrôles. Les commerçants dans la majeure partie ne le font pas.
L’on se souvient au cours d’une rencontre du gouverneur avec
les opérateurs économiques nombreux commerçants détaillants et demi grossistes
avaient rouspété contre cette décision du gouvernement qui ne les avantage pas.
Ils avaient partagé leurs préoccupations et invité le gouvernement à prendre
des mesures qui puissent leur permettre de travailler sans préjudice et pour le
plus grand bonheur de la population ségovienne.
Chahame DJIRÉ
Amap-Ségou
Rédaction Lessor
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