
Ces derniers temps, il y a de nombreuses récriminations contre les délestages
Les
habitants de la ville de Ségou vivent actuellement une situation d’inconfort à
cause des nombreuses coupures d’électricité. Les délestages sont de longue
durée et répétitives. Cette situation impacte négativement le fonctionnement
des structures publiques et privées.
Les usagers sont contraints de patienter
ou de repasser plus tard pour accéder aux services qu’ils attendent de l’administration.
Les structures qui disposent de groupes électrogènes font tourner à plein
régime ces machines en vue d’assurer la continuité du service. Celles qui n’en
disposent pas sont contraintes aux longues attentes souvent interminables pour
pouvoir reprendre le travail.
Nul
besoin d’être un génie pour comprendre que cette situation n’affecte pas que
les structures publiques. Elle handicape également les acteurs du secteur
informel. Ces derniers expriment leur frustration et soulignent notamment les
dommages subis par le matériel de travail. Sans compter que l’arrêt des
activités engendre des pertes de revenus non négligeables. Aminata Traoré,
vendeuse de jus de fruits, d’eau glacée et de glace, ne cache pas son amertume.
«L’impact des coupures d’électricité sur nos affaires est incommensurable.
Nous
avons de la peine à évaluer correctement les pertes et les dommages. Tenez,
j’ai rempli mon frigo de jus le soir et le lendemain tout le stock a fermenté à
cause du délestage. J’ai été obligée de tout jeter», confie-t-elle. Avec le
commerce de la glace c’est pire. «Les sachets d’eau n’arrivent plus à congeler.
Nous n’arrivons plus à faire de ventes à plus forte raison de prétendre à des
bénéfices.
C’est grâce à cette activité commerciale que je subviens à mes besoins»,
se plaint Aminata Traoré qui déplore aussi la hausse de la facture malgré le
délestage. Elle invite les autorités à redoubler d’efforts pour mettre fin à
ces délestages afin de permettre aux populations de mener des activités
génératrices de revenus.
De son
côté, Rokia Djilla, qui vend des fruits et légumes, confie que son commerce est
affecté par le déficit d’électricité. Celle qui s’installe nuitamment au bord
d’une grande voie profite d’un lampadaire qui éclaire son étal. «S’il y a
coupure, les passagers ne remarquent pas ma présence à cause de l’obscurité.
Parfois, je rentre à la maison sans aucun sou. Toutes mes bananes ont noirci,
mes salades ont fané. J’ai perdu un de mes cartons de pommes vertes à cause du
délestage», souligne-t-elle. Pourtant, confie-t-elle, c’est grâce à ce petit
commerce qu’elle parvient à payer les frais de scolarité de ses enfants.
Le
couturier Malic Guindo est aussi très mécontent. Il exprime son ras-le-bol face
aux coupures intempestives. «L’impact est énorme sur nos affaires. Nous perdons
de la clientèle à cause du non respect des rendez-vous. Pis, nous subissons
beaucoup de dommages sur nos machines. Nos revenus ont drastiquement baissé»,
fait-il savoir. Il invite lui aussi le gouvernement à prendre à bras-le-corps ce
problème de délestage. «Aucun pays ne peut se développer sans l’électricité qui
n’est pas un luxe. Elle est plutôt génératrice de revenus», insiste-t-il.
Assis
dans l’obscurité, Abdoul Wahab Zoromé, ne cache pas sa colère. Ce boutiquier
explique que s’il y a délestage, le marché en prend un coup, car les clients
résignés ont de la peine à sortir de leurs maisons. En plus, «je peine à
écouler certains produits comme le lait et dérivés, les boissons et l’eau. Les
produits laitiers qui ne supportent pas la moindre chaleur se détériorent
rapidement», déplore le boutiquier.
«Par conséquent, j’ai diminué mes heures de
travail. Je ferme ma boutique et rentre à la maison beaucoup plus tôt que
d’habitude ce qui représente un manque à gagner pour moi», confie Abdou Wahab
Zoromé, tout en plaidant pour une reprise normale du service de l’électricité.
Son souhait est partagé par nombre de nos compatriotes.
Fatoumata
DOUMBIA et
Fatoumata KONÉ
Amap-Ségou
Rédaction Lessor
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