
«Projet de renforcement de la résilience des communautés
affectées par l’insécurité alimentaire, la malnutrition et les effets du
changement climatique». C’est l’intitulé du projet conjoint entre le
gouvernement, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et
l’agriculture (Fao), le Programme alimentaire mondial (Pam) et le Fonds des
Nations unies pour l’enfance (Unicef), officiellement lancé, hier lundi à
Bamako, par le secrétaire général du ministère du Développement rural, Daniel
Siméon Kelema.
Ce projet financé par le gouvernement de la Suède pour un coût
global de 23 millions de dollars (environ 12,8 milliards de Fcfa) va durer
quatre ans (2022-2025). Il vise à renforcer la résilience des communautés vulnérables
à l’insécurité alimentaire et la malnutrition, et les effets du changement climatique
dans huit communes prioritaires des Régions de Ségou, Sikasso et Bougouni.
Le projet ciblera directement à peu près 150.000 personnes
et plus d’un million d’autres indirectement à travers, entre autres, la
promotion de la gestion durable, équitable et non-violente des ressources
naturelles et l’autonomisation des systèmes à divers niveaux (institutionnel,
communautaire et ménage).
Il s’attèlera également au renforcement des services
sociaux de base et des filets sociaux, tout en prenant en compte des questions
liées à la sécurité alimentaire et nutritionnelle, aux comportements et
pratiques alimentaires et d’hygiène des personnes les plus vulnérables. S’y
ajoute l’amélioration de la résilience des populations d’agriculteurs et d’éleveurs
face au changement climatique.
CHOCS MULTIFORMES- Le secrétaire général du ministère du Développement
rural a indiqué que l’impact du changement climatique sur les moyens de
subsistance et les habitudes de consommation de nos populations est de plus en
plus perceptible. Ainsi, a-t-il ajouté, la taille de la population en situation
d’insécurité alimentaire augmente parce que les défis sont de plus en plus énormes
dans un contexte de chocs multiformes.
Selon Daniel Siméon Kelema, il en va de même pour la
malnutrition surtout parmi les enfants de moins de cinq ans dont le niveau
reste préoccupant sur la série des dix dernières années avec des zones ayant
franchi le seuil d’alerte. Il a assuré que le gouvernement et ses partenaires
sont à la tâche pour répondre vigoureusement à ces problématiques.
Ce projet, a-t-il relevé, va permettre de renforcer durablement les acquis des efforts du gouvernement en mettant l’accent sur les capacités de résilience des communautés et des systèmes face à ces chocs tout en créant les conditions endogènes d’appropriation des interventions aussi bien par les élus locaux que par les communautés elles-mêmes.
APPROCHE MULTISECTORIELLE- Aux noms des trois agences du
Système des Nations unies, la représentante par intérim de l’Unicef au Mali a témoigné
que les lancements au niveau local qui ont eu lieu à Sikasso et Ségou au mois
de mai dernier, ont démontré un engagement réel des autorités locales pour
accompagner la coordination, la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation de ce
projet.
Selon Andrea Berther, l’exercice de ciblage qui a impliqué l’ensemble
des acteurs locaux et quelques représentations des organisations à base
communautaire a débouché sur la sélection de 147 villages dans lesquels toutes
les activités seront menées de façon conjointe. Cela en utilisant les capacités
endogènes des communautés, des partenaires nationaux au niveau local et central
et les avantages comparatifs de ces trois agences en appui aux efforts du
gouvernement du Mali.
De son côté, le chef de la Coopération suédoise a rappelé
que ce partenariat renforcé entre ces organisations au Mali vise à contribuer
aux Objectifs de développement durable de l’Agenda 2030. Richard Bomboma a
soutenu que le Programme contribuera spécifiquement à la Politique nationale
sur la sécurité alimentaire, la nutrition et à la Stratégie nationale de résilience
connue sous le nom de «Priorités-Résilience-Pays-Mali» de l’Alliance mondiale
pour la résilience au Sahel et en Afrique de l’Ouest.
«La situation
conflictuelle a mis à mal la cohésion sociale au Mali. Le renforcement de la résilience
en matière de sécurité alimentaire et de nutrition pour les personnes les plus
vulnérables nécessite une approche multisectorielle et intégrée », a-t-il
expliqué.
Makan SISSOKO
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