
Le ministre Abdoulaye Diop représentant le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta
Cette rencontre au Sommet, convoquée d’urgence
à la suite du 1er Sommet Arabie Saoudite - Afrique, participe de l’engagement
et de la détermination des dirigeants des États membres de l’Organisation de la
coopération islamique et de la Ligue des États-arabes d’unir leurs efforts pour
parvenir à une position collective en vue de faire face aux développements
dangereux et sans précédent en cours à Gaza et de contenir leurs répercussions.
Ce Sommet extraordinaire conjoint
arabo-islamique a adopté une importante résolution sur la cause palestinienne.
Les dirigeants des États et gouvernements de l’OCI et de la Ligue arabe ont décidé
de fusionner les sommets que les deux organisations avaient décidé d’organiser.
Ils ont exprimé leur position commune en condamnant «l’agression brutale d’Israël
contre le peuple palestinien» dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, y
compris à Al-Qods Al-Sharif.
Ils tiennent Israël, «la force occupante pour
responsable de la poursuite et de l’aggravation du conflit, qui est le résultat
de sa violation des droits du peuple palestinien et des valeurs sacrées
islamiques et chrétiennes». Pour eux, c’est également le résultat de ses
politiques et pratiques agressives systématiques, de ses mesures unilatérales
illégales qui perpétuent l’occupation, violent le droit international et empêchent
la réalisation d’une paix juste et globale.
«Nous affirmons qu’Israël et tous les pays de
la région ne connaîtront pas la sécurité et la paix tant que les Palestiniens
ne jouiront pas et ne retrouveront pas tous leurs droits spoliés», ont indiqué
les dirigeants des États de l’OCI et de la Ligue arabe, qui ont souligné que la
poursuite de l’occupation israélienne constitue une menace pour la sécurité et
la stabilité de la région ainsi que pour la sécurité et la paix
internationales. Ils ont mis en garde contre le danger réel d’une expansion de
la guerre en raison du refus d’Israël de
mettre fin à son agression et de l’incapacité du Conseil de sécurité à faire
respecter le droit international pour mettre fin à cette agression.
Face à cette situation, ils ont exigé la
cessation immédiate de cette agression. Aussi, les deux organisations refusent
de décrire cette guerre de représailles comme de la légitime défense ou de la
justifier sous quelque prétexte que ce soit. Elles appellent le Conseil de sécurité
des Nations unies à prendre une résolution décisive et contraignante qui impose
la cessation de l’agression et freine l’autorité d’occupation coloniale qui
viole le droit international, le droit international humanitaire et les résolutions
de légitimité internationale. Pour les dirigeants des États de l’OCI et de la
Ligue arabe, l’inaction est considérée comme une complicité qui permet à Israël
de poursuivre son agression brutale qui tue des innocents, des enfants, des
personnes âgées et des femmes, et transforme Gaza en ruines.
Ils appellent tous les pays à cesser
d’exporter aux autorités d’occupation des armes et des munitions qui sont
utilisées par leur armée et les colons terroristes pour tuer le peuple
palestinien et détruire ses maisons, ses hôpitaux, ses écoles, ses mosquées,
ses églises et toutes ses capacités. Ils appellent également le Conseil de sécurité à adopter rapidement
une résolution condamnant la destruction barbare des hôpitaux dans la bande de
Gaza par Israël, le blocage de l’approvisionnement en médicaments, en
nourriture et en carburant et la coupure de services cruciaux comme l’électricité,
l’eau, les communications et l’accès à internet.
Par ailleurs, ils appellent le procureur de la Cour pénale internationale à achever l’enquête sur les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité commis par Israël contre le peuple palestinien dans tous les territoires palestiniens occupés, y compris Al-Qods-Est.
Ce n’est pas tout. Ils ont souligné la nécessité
immédiate pour la communauté internationale de lancer un processus de paix sérieux
afin d’établir une solution à deux États qui respecte tous les droits légitimes
du peuple palestinien, notamment son droit à réaliser un État indépendant et
souverain le long des frontières du 4 juin 1967, avec Al-Qods-Est comme
capitale de la sécurité et de la paix aux côtés d’Israël, conformément à la légitimité
internationale et au cadre complet de l’Initiative de paix arabe.
Aussi, ils
appellent à la convocation d’une conférence internationale de paix, dès que
possible, à travers laquelle un processus de paix crédible sera lancé sur la
base du droit international, de résolutions légitimes et du principe «terre
contre paix», dans un délai défini et des garanties internationales, conduisant
finalement à la fin de l’occupation israélienne des territoires palestiniens
depuis 1967 et la mise en œuvre d’un système de solution à deux États.
Enfin, les dirigeants des États de l’OCI et de
la Ligue arabe ont souligné la nécessité de mobiliser les partenaires
internationaux pour reconstruire Gaza et atténuer la destruction globale causée
par l’agression israélienne immédiatement après sa cessation.
Synthèse de
Dieudonné DIAMA
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