Elle y a évoqué les réformes
politiques et institutionnelles en chantier dans le cadre de la refondation de
notre pays. D’entrée de jeu, la ministre a fait savoir que son département
est chargé de l’élaboration des textes fondamentaux de la République, de la définition
du périmètre des réformes au regard du contexte et de la durée de la
Transition, de la conduite des réformes politiques et institutionnelles en
collaboration avec les départements ministériels concernés.
Mais également, de
la mise en œuvre des recommandations sur la base des réformes identifiées par
le Dialogue national inclusif (Dni) et les journées de concertations nationales
en rapport avec le ministère de la Refondation de l’État. Pour la ministre, son ministère est une nouvelle création à laquelle,
il fallait donner un contenu. Et après sa nomination, des actes ont déjà été
posés, entre autres, des rencontres sous l’égide du Premier ministre avec la
classe politique et la société civile pour présenter la vision des plus hautes
autorités sur les réformes, la tenue de la table ronde sur la création de
l’Organe unique de gestion des élections, le processus de relecture de la loi électorale
et la révision de la Charte de la Transition.
Parlant de la loi électorale, la ministre chargée des Réformes
politiques et institutionnelles reconnaît qu’elle suscite beaucoup de débats.
Pour elle, c’est une loi élaborée en tenant compte des insuffisances et dont la
première grande réforme est la création de l’Organe unique de gestion des élections.
Mme Fatoumata Sékou Dicko soutient qu’elle tire sa légitimité de la forte
aspiration des Maliens d’aller vers le changement. Il s’agit d’un changement
dans la gouvernance électorale à travers la mise en place de l’Organe unique de
gestion des élections.
Toute chose qui, selon elle, va favoriser la transparence,
rationaliser les dépenses, donner plus de légitimité pour les élus, permettre
aux citoyens de connaître leurs projets et renforcer leur redevabilité. En
plus, dit-elle, cette loi réduira les risques de fraudes électorales. La
ministre a aussi touché du doigt, la situation des femmes et des Maliens établis
à l’extérieur.
D’après Mme Fatoumata Sékou Dicko, les préoccupations relatives
au genre sont prises en compte dans la nouvelle loi notamment les dispositions
de la loi 052. Pour ce qui concerne les Maliens établis à l’étranger, elle dira
que non seulement, ils seront électeurs mais éligibles aux élections législatives.
Toutefois, elle a indiqué que les élus représentant nos compatriotes établis à
l’extérieur seront issus des zones géographiques déterminées de concert avec
leurs faîtières et les départements ministériels concernés à savoir celui des
Affaires étrangères et des Maliens établis à l’extérieur.
Par ailleurs, Mme Fatoumata Sékou Dicko a souligné que la table ronde a jeté les bases de la nouvelle loi électorale. En plus, il y a eu la mise en place d’une commission technique pluridisciplinaire pour l’élaboration de l’avant-projet de loi électorale, la tenue de l’atelier d’échanges sur le projet de loi électorale. En outre, il est prévu la relecture des textes connexes à la loi électorale notamment, les lois organiques, la Charte des partis politiques, etc. Enfin, elle a appelé les Maliens à s’approprier, accepter et accompagner les réformes qui visent à asseoir les conditions d’une meilleure gouvernance politique et institutionnelle dans notre pays.
Dieudonné DIAMA
Le colonel Assimi Goïta a lancé cet appel lors d’une interview accordée à la presse après avoir déposé une gerbe de fleurs au monument des Martyrs. Il a saisi l’occasion pour féliciter et remercier toutes les Maliennes et tous les Maliens pour leur résilience face aux multiples défis.
Par cette décision, l’État malien notifie au reste du monde surtout aux pays susceptibles de les abriter, que ces acteurs sont des terroristes. Qui ne doivent plus pouvoir procéder à des flux financiers, ni bénéficier de mobilité notamment par les moyens aériens, terrestres ou même fluvia.
Elles se rapportent, entre autres, au renforcement des garanties de confiance et de transparence, à la promotion d’un développement inclusif et à la création d’une Agence panafricaine de développement.
Le rendez-vous de Bamako a pour but de réfléchir sur les stratégies fédératives de mobilisation des diasporas africaines et des afro-descendants autour du chantier de la renaissance en ayant pour socle le panafricanisme.
Durant deux jours, chercheurs, journalistes-communicateurs, universitaires, étudiants, cadres de l’administration, acteurs de la société civile… exploreront les voies et moyens devant permettre de faire des Africains établis à l’extérieur un vecteur incontournable du développement du co.
Au Centre d’entraînement pour sportifs d’élite Ousmane Traoré dit Ousmane Bléni de Kabala s’est tenu, samedi dernier, un atelier de haut niveau sur le thème : «Le pouvoir exécutif dans la Constitution : interactions avec les autres pouvoirs, valeurs et principes»..