
Des responsables et membres du Refamp lors des travaux
Le nouveau document prend en compte la
communication interne et externe, et s’adosse à des principes de bonne
gouvernance interne avec des outils de gestion axés sur le résultat.
Après un premier exercice de 2005 à 2009, les
responsables du Refamp ont compris la nécessité de formuler un second plan
stratégique quinquennal au titre de l’exercice 2023-2027. Cette nouvelle vision
des nouveaux responsables illustre la capacité de l’organisation à se remettre
en question, à s’adapter à l’évolution de son environnement, et à prendre en
considération les attentes et besoins de ses bénéficiaires.
L’élaboration d’un
plan stratégique témoigne aussi de la vitalité de l’organisation et de sa
capacité à intégrer les questions émergentes et les défis actuels auxquels font
face les organisations membres du Refamp opérant au Mali.
La secrétaire à l’environnement du Réseau, Mme
Keïta Aïda M’Bo, a expliqué à travers une présentation la méthodologie utilisée
pour l’élaboration du document. À titre d’introduction, elle a précisé que la
qualité, la fiabilité, la cohérence et la congruence des axes programmatiques
du Plan stratégique Refamp-Mali requièrent une approche d’analyse intégrée des
différentes productions issues des séances de travail par les membres du
bureau.
Quant à la présidente du Réseau, elle dira que
la décision d’engager son réseau dans un processus de planification stratégique
a été prise suite à la dernière Assemblée générale qui a vu le bureau fortement
remembré.
«Le contexte sociopolitique ainsi que l’environnement institutionnel
ont beaucoup changé dans notre pays. Le Refamp, pour être en phase avec cet
environnement, c’est engagé dans ce processus. Sans remettre en cause ces
nombreux acquis, que le réseau s’est beaucoup interrogé sur ses faiblesses en
vue d’apporter les corrections nécessaires», a précisé Mme Maïga Sina Damba.
En effet, à sa création en 1996, le Réseau
s’intéressait particulièrement aux questions de population et de développement,
aux plans d’actions issus des conférences des Nations unies ainsi que le
positionnement politique des femmes et leurs participations à la prise de décisions.
En plus de ces questions qui demeurent des préoccupations, Mme Maïga Sina Damba
a noté d’autres problématiques qui ont vu le jour et qui nécessitent plus
d’intervention.
Il s’agit des questions de sécurité alimentaire, de soins de
santé, d’éducation pour tous les enfants, de changement climatique, de conflits
armés à travers le monde... Toutes choses qui affectent directement les femmes et
les enfants qui constituent d’ailleurs les groupes cibles du Réseau des femmes
africaines ministres et parlementaires.
Selon Mme Maïga Sina Damba, toutes ces
mutations exigent des acteurs qu’ils réfléchissent aux meilleures stratégies et
approches à mettre en pratique afin de réussir la mise en œuvre des projets et
des programmes.
«À l’issue donc de notre processus de planification stratégique très participatif, le Refamp vise à être une organisation régionale représentative et pérenne capable d’influencer les politiques, les lois et les programmes relatifs à l’égalité du genre et contribuer à l’émergence d’une société plus respectueuse des droits humains», a-t-elle déclaré.
Makan SISSOKO
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