
Signature des
documents par le ministre Sanou et le responsable pays de la BAD
L’accord de financement a été signé hier au
ministère de l’économie et des Finances, par le ministre Alousséni Sanou et le
responsable pays du bureau du Groupe de la BAD au Mali, Adalbert Nshimyumremyi.
L’objectif du PASG est de
contribuer à créer des conditions plus favorables à la sortie graduelle du Mali
de sa situation de fragilité, à travers notamment le renforcement des capacités
en matière de lutte contre la corruption, l’enrichissement illicite et les flux
financiers illicites. Le financement qui vient d’être accordé à notre pays
provient des ressources du Fonds d’appui à la Transition (FAT) de la BAD.
Il
servira à répondre à des besoins au niveau de cinq structures : «Office
central de lutte contre l’enrichissement illicite (OCLEI), Cellule nationale de
traitement des informations financières (CENTIF), Inspection des finances,
Direction nationale du contrôle financier (DNCF) et Direction générale des Impôts
(DGI)», a détaillé Alousséni Sanou. Le patron de l’hôtel des Finances a informé
que l’Unité de gestion du PASG sera rattachée à la Cellule d’appui à la réforme
des finances publiques (CARFIP).
Les autorités maliennes et
les responsables de la BAD attendent beaucoup de ce Projet. à terme, il doit améliorer
les taux concernant la déclaration de biens, le nombre de missions d’audit
interne ou encore le niveau des recettes. En effet, selon les projections du
Projet, le pourcentage de déclaration passe de 25% en 2020 à 100% en 2025. Le
nombre de missions annuelles d’audit interne réalisées par l’Inspection des
finances passera de 6 en 2020 à 12 en 2025. Et s’agissant des recettes
fiscales, les chiffres doivent grimper de 921 milliards de Fcfa en 2020 à 1.200
milliards de Fcfa en 2025.
« L’atteinte de ces résultats permettra d’élargir
l’espace budgétaire du pays pour la mise en œuvre de ses programmes de développement
économique et social et renforcer la transparence et l’efficacité des dépenses
publiques », selon le responsable pays du bureau du Groupe de la BAD.
Adalbert Nshimyumremyi a souligné que ce Projet vient contribuer au
renforcement de notre partenariat pour le développement socio-économique du
Mali. En effet, depuis 1975, début des opérations de l’institution financière
dans notre pays, environ 112 opérations ont été approuvées en faveur du Mali
pour un montant cumulé de plus de 1.408 millions d’Unités de compte (soit 1.202
milliards de Fcfa).
Le portefeuille de projets actifs financés par le Groupe de
la BAD en cours d’exécution, porte sur 21 opérations pour une enveloppe totale
d’environ 420 milliards de Fcfa. Ces projets couvrent les secteurs du transport
routier (39% du portefeuille), l’agriculture (19%), l’énergie (13%), l’eau et
assainissement (11%) et la gouvernance (6%). Quant au secteur privé (finance et
industrie), il représente 7% de l’enveloppe du portefeuille et les autres
secteurs (changement climatique et développement social) 5%. Le responsable
pays a réitéré, au nom des autorités de la BAD, la volonté de l’institution de
continuer à œuvrer, au côté du gouvernement de la Transition, à la mise en œuvre
de son programme de développement.
Par ailleurs, Adalbert Nshimyumremyi a assuré que le PASG s’inscrit parfaitement dans les objectifs du Cadre stratégique pour la relance économique et le développement durable du Mali (CREDD 2019-2023). Le Projet contribuera également à la mise en œuvre du futur Plan de réforme de la gestion des finances publiques du Mali (PREM) 2022-2026.
Babba COULIBALY
La deuxième session de la conférence des ordres des architectes de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Coa-Uemoa) se tient, depuis hier, dans un hôtel de Bamako..
Pour l’année 2025, SUNU Assurances IARD Mali, filiale du groupe SUNU, ambitionne de renforcer sa position et de reconquérir la 2è place du marché..
Au cours de la rencontre hier à la Primature, le Premier ministre a salué les acteurs du secteur privé pour leur résilience et leur contribution de qualité à la création de richesses, d’emplois et à l’approvisionnement correct et régulier du pays en denrées de première nécessité. Le.
En marge de l’ouverture des panels des dix ans de l’Autorité de protection des données à caractère personnel du Mali (APDP), le secrétaire général de l’institution, Arouna Keïta, a répondu à nos questions sur la «protection de la vie privée sur les réseaux sociaux».
Dix ans d’existence, c’est l’âge de la maturité pour une institution née d’un impératif fondamental : garantir à chaque citoyen le respect de sa vie privée dans un monde de plus en plus connecté où les données personnelles font l’objet de toutes sortes de convoitise..
Ils concernent le textile, l’agriculture, l’assistance humanitaire pour les populations vulnérables l’entrepreneuriat.