Produits céréaliers : Les prix sont stables sur 84% des marchés de détail

Les quantités de riz vendues sur les marchés ruraux dans la zone Office du Niger ont légèrement baissée

Publié jeudi 10 février 2022 à 07:36
Produits céréaliers : Les prix sont stables sur 84% des marchés de détail

Durant la semaine d’observation allant du 27 janvier au 02 février 2022 de l’Observatoire du marché agricole, la tendance des prix est à la hausse sur les marchés ruraux pour 76% et en baisse pour 3%. Sur les marchés de détail, les prix sont stables pour 84% des produits concernés, en hausse pour 12% et en baisse pour 3%. Les amplitudes de fluctuations observées sur les marchés sont surtout de 10 Fcfa par kilo sur les marchés ruraux et de 25 Fcfa sur les marchés de consommation.

Dans le District de Bamako, par rapport à la semaine précédente, les prix à la consommation sont restés majoritairement stables, hormis ceux du sorgho pilé qui ont évolué à la hausse. Ainsi, les prix au détail couramment pratiqués ont été 250 Fcfa le kilo de maïs, 300 pour le mil, le sorgho et le maïs pilé, 350 Fcfa pour les mil/sorgho pilés. Les riz importés RM40 thaïlandais et vietnamiens, et le riz brisé importé ont coûté 375 Fcfa contre 425 pour le riz local Gambiaka et 600 Fcfa le kilo de fonio et de niébé.

Au prix de gros à Bamako, le sac de maïs de 100 kg a coûté 22.000 Fcfa contre 26.500 Fcfa pour la même quantité de sorgho. 27.000 Fcfa, c’est le prix de 100 kg de mil, les riz brisé importé Thaïlandais et RM40 ont valu 34.000 Fcfa. Quant au riz Gambiaka, il a été échangé à 37.000 Fcfa. À Kayes, le sac de maïs de 100 kg a coûté 22.500 Fcfa, 27.500 Fcfa pour le sorgho, 28.000 Fcfa pour le mil et 32.500 Fcfa pour le riz BB importé non parfumé.

Dans la Cité des rails, le kilo de mil, de sorgho et de maïs a coûté 300 Fcfa, contre 400 Fcfa pour le riz brisé importé, les mil/sorgho/maïs pilés et 700 Fcfa le kilo de fonio et de niébé. À Koulikoro Ba, le kilo du mil, du sorgho et du maïs a coûté 250 Fcfa. Les mil/sorgho/maïs pilés ont été à 325 Fcfa, contre 375 Fcfa pour le riz brisé importé, 400 Fcfa pour le kilo de riz RM40 importé, 425 Fcfa pour le riz local Gambiaka et 650 Fcfa le kilo de fonio et de niébé.

À Sikasso Centre, le kilo de sorgho et de maïs a été cédé à 225 Fcfa, contre 275 Fcfa pour le mil, riz BG, 400 Fcfa les riz importés brisé et RM40 et le riz local Gambiaka. Le kilo de fonio et de niébé a été vendu à 650 Fcfa. À Ségou Centre, le kilo de mil, de sorgho et de maïs est rétrocédé à 275 Fcfa, contre 325 Fcfa pour les sorgho/maïs pilés, 400 Fcfa pour le riz local Gambiaka et 650 Fcfa le kilo de fonio et de niébé. 

Le kilo de sorgho et de maïs a été vendu à 275 Fcfa à Mopti Digue. La Venise malienne où le kg de mil a été vendu 300 Fcfa, contre 325 Fcfa pour le riz étuvé rouge et les sorgho/maïs pilés, 350 Fcfa le riz BG, le riz étuvé blanc et le mil pilé. Le riz RM40 importé a coûté 400 Fcfa tout comme le riz local Gambiaka. Le fonio a été vendu à 600 Fcfa, contre 350 Fcfa le kilo de niébé.

À Tombouctou, le kilo de paddy a coûté 215 Fcfa, 240 Fcfa pour le sorgho, 250 Fcfa le kilo de maïs et 300 Fcfa pour le mil pilé. Le kilo de mil a été pesé à 315 Fcfa, contre 400 Fcfa pour le riz BG, 425 Fcfa le riz étuvé blanc, 600 Fcfa pour le fonio et 650 Fcfa le kilo de niébé. Dans la Cité des Askia, le kilo de sorgho a valu 250 Fcfa, contre 300 Fcfa pour le maïs et le sorgho pilé. Le maïs pilé a été cédé à 325 Fcfa le kilo, contre 350 Fcfa pour le mil, 375 Fcfa pour le mil pilé, 425 Fcfa pour le riz local Gambiaka, 450 Fcfa les riz importés brisés et RM40. Le niébé et le fonio ont été vendus à 700 Fcfa.

La tendance haussière est due à la fin proche de la période des récoltes, à la faiblesse des stocks reports, la production agricole jugée inferieure à celle d’une année moyenne par les acteurs, l’augmentation de la précarité en relation avec la Covid-19, la persistance de l’insécurité et des conflits inter et intra-communautaires en plusieurs endroits des régions de Mopti et du Nord du pays. Il existe actuellement une certaine accalmie concernant l’insécurité à travers le pays.


L’angoisse qu’elle a créée continue d’impacter négativement le bon fonctionnement des circuits commerciaux en général et dans la zone de l’Office du Niger en particulier. Les quantités de riz vendues sur les marchés ruraux dans la zone Office du Niger ont légèrement baissé. Les quantités expédiées de cette zone de production vers d’autres localités du pays ont baissé cette semaine de 19%. L’état d’approvisionnement des marchés est globalement moyen et arrive tant bien que mal à satisfaire une demande en augmentation à travers le pays.

Quant aux prix de l’aliment bétail à base de graine de coton, ils sont restés relativement stables par rapport à la semaine écoulée sur l’ensemble du territoire national. Ils ont varié entre 5.000 et 10.000 Fcfa les sacs de 40 et 50 kg. Ce qui correspond à une stabilité tant pour le prix plancher que pour le prix plafond.

 

Oumar SANKARE

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