Le chef du gouvernement, le Général de division Abdoulaye Maïga (c) salue l’engament patriotique de la jeunesse
Le Premier ministre, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le Général de division Abdoulaye Maïga, a présidé vendredi dernier, la cérémonie de lancement officiel du Programme intégré pour l’autonomisation de la jeunesse malienne (Piajem), Phase1 et de la Plateforme www.volontariat.ml. Il avait à ses côtés le ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne, Abdoul Kassim Ibrahim Fomba et le représentant résident adjoint du Programme des Nations-unies pour le développement (Pnud), Roland Seri.
Outre des membres du gouvernement, l’évènement a enregistré la présence des autorités administratives et politiques de Bamako, du directeur général du CNPV Hamed Salif Camara et ses collègues du Groupement d’intérêt public-Programme national de volontariat au Burkina Faso (GIP-PNVB), Djourmité Nestor Noufé, de celui de l’Agence nigérienne du volontariat pour le développement (ANVD), Albadin Aboubacar.
Dans discours de lancement, le chef du gouvernement a salué l’engament patriotique de la jeunesse qui constitue un atout primordial pour le développement du Mali et par-delà, la confédération AES dont les populations sont majoritairement jeunes.
Selon le Général de division Abdoulaye Maïga le triptyque programme jeunesse et autonomisation est en parfaite harmonie avec les aspirations profondes des populations de l’AES. En ce sens que l’autonomisation de l’essor de la jeunesse constitue un cadre idoine pour fructifier les échanges et formuler des recommandations fortes pour influencer positivement le processus d’élaboration des politiques publique en matière de jeunesse. Occasion pour le Premier ministre d’annoncer des mesures adéquates au profit de cette frange juvénile.
«Nous allons bientôt aménager des espaces jeunes pour renforcer la formation, la coopération, l’incubation et la compétitivité», a-t-il annoncé. Avant de rappeler que le gouvernement accorde une importance particulière aux activités citoyennes et aux débats publics. Toute chose qui justifie l’approbation par le gouvernement de la Politique nationale de la jeunesse dont l’objectif fondamental est de contribuer au bien-être général des jeunes. En faisant d’eux des acteurs majeurs du changement en faveur de la paix, de l’unité nationale, et le principal moteur du développement économique, social et culturel.
Cette politique publique dont la mise en œuvre a été renforcée par les états généraux de la jeunesse ambitionne de faciliter l’accès des jeunes à un emploi décent, à l’innovation technologique, aux ressources pour le financement des projets d’entreprises, ainsi qu’à une insertion socioprofessionnelle, a souligné le Premier ministre. Il a ensuite exprimé sa profonde admiration pour les jeunes d’Afrique et de l’AES, avant de les exhorter d’être plus créatifs pour une Afrique libre, plurielle, dynamique et prospère.
MOTEUR DU CHANGEMENT- En volontaire très engagé, le ministre chargé de la Construction citoyenne a rappelé aux nouveaux postulants que le bénévolat ne consiste pas seulement à faire de l’aide. Car, il constitue une opportunité d’apprendre, de grandir et de se découvrir. Ainsi, «en vous engageant, vous développer des compétences précieuses telle que le leadership, le travail d’équipe, la communication et vous rencontrez des personnes inspirantes…», a l’image du Général d’armée, Assimi Goïta, du général Abdourahamane Tiani du Niger et du capitaine Ibrahim Traoré du Burkina Faso, a fait remarquer Abdoul Kassim Ibrahim Fomba. Le ministre a encouragé les nouveaux bénévoles à continuer sur cette voie et à ne jamais sous-estimer la force de leur engagement.
Pour sa part, le représentant résident adjoint du Pnud a remercié le gouvernement pour avoir associé son organisation à la réalisation du Piajem1, qui constitue un pas de géant pour le développement socioéconomique des trois pays de l’AES et voire de l’Afrique. Occasion pour Roland Séri de réitérer l’engagement de son organisation à poursuivre son soutien pour les initiatives des autorités pour un meilleur épanouissement de la jeunesse.
Notons que sur les 1.200 jeunes volontaires qui ont prêté serment devant le Premier ministre, 200 seront déployés dans les services publics à Bamako et à Mopti. Les 1.000 autres seront engagés pour des actions ponctuelles chaque fois que le besoin se fera sentir et sur l’ensemble du territoire. Les volontaires sont engagés pour deux ans selon la loi et ils n’ont pas de salaires.
La signature du Mémorandum d’entente entre le CNPV du Mali, l’ANVD du Niger, le GIP-PNVB du Burkina Faso et la prestation du serment d’engagement des 1.200 jeunes volontaires de la cohorte 2024 ont été des moments importants de la cérémonie.
Aboubacar TRAORE
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