Des initiateurs de l’événement lors de la soirée
Plusieurs personnalités ont pris part aux festivités, notamment le président de l’Association, Aziz Ali Maïga, le gouverneur de Kita et parrain de l’édition de cette année, Daouda Maïga, mais aussi le président du Cnid–Faso Yiriwa Ton et invité d’honneur, Me Mountaga Tall. Daouda Maïga a témoigné de sa joie de participer à cette soirée qui se veut aussi une levée de fonds pour soutenir les plus nécessiteux. «Collecter des fonds au profit de l’hôpital de Gao, des écoles, des Centres de santé communautaires (Cscom) et surtout à des personnes en difficulté est une bonne chose», a expliqué le parrain. Le gouverneur de Kita a souligné que c’est une initiative à encourager et à accompagner pour sa pérennisation.
Selon Me Mountaga Tall, la Nuit de Gao n’est pas réservée aux seuls natifs de la 7è région du Mali, ni à ses seuls responsables, mais à tout le pays. «Cela montre que le Mali est un et indivisible et qu’il y a la diversité culturelle», a dit l’invité d’honneur. C’est l’objet de la motivation pour soutenir Gao, a laissé entendre Me Tall. De son côté Aziz Ali Maïga a expliqué que la Nuit de Gao est organisée chaque année à Bamako du fait de la situation de crise qui a touché environ 90% des populations du Nord depuis 2012. C’est pourquoi, on a eu l’idée d’aider les parents qui sont en difficulté. Et le président de l’Association Lassal production de Gao de dire que les fonds collectés seront injectés dans l’achat de médicaments, de vivres et de vêtements pour aider les personnes démunies vivant dans les zones touchées.
Pour cette 5e édition, il y a eu beaucoup d’innovations avec la participation des autres régions du Septentrion. Ce fut une nuit de retrouvailles, de partage entre les ressortissants de ces localités et une nuit pour montrer un pan d’une culture qui est en train de disparaître, a expliqué le président de l’association, Aziz Ali Maïga. La génération d’aujourd’hui perd les repères. Il faut ce genre de rencontre pour promouvoir la culture, a-t-il estimé.
Cette année, a-t-il ajouté, chaque localité à un représentant qui sortira pour montrer sa coutume traditionnelle. «Je lance un appel à la jeunesse parce qu’il est temps qu’on se donne la main. Notre unique identité, c’est notre culture», a avoué le président de Lassal production de Gao. Au-delà de la prestation des artistes, il y a eu une présentation de tresses traditionnelles songhay, des séquences de démonstration de danses traditionnelles, des contes et des récits de l’histoire songhay.
Aïssata El Moctar TRAORÉ
Rédaction Lessor
Sur la base de renseignements judicieusement exploités, les éléments de la brigade de recherches du Commissariat de police du 2ème arrondissement de Ségou dirigé par le commissaire divisionnaire Yaya Coulibaly ont interpellé le dimanche 30 Novembre, 3 individus transportant un camion-remorque.
Le 36è anniversaire de la Journée internationale des droits de l’enfant a été célébré, jeudi dernier dans la salle de conférence du gouvernorat de Gao sous le thème national : «Planification et budgétisation sensibles aux droits de l’enfant»..
Face à la cabale médiatique orchestrée par les médias français pour déstabiliser notre pays, plusieurs Maliens ont exprimé leur indignation à la télévision nationale. Les forces vives de Sikasso ne sont pas restées en marge. Sur le sujet, notre équipe de reportage a fait un micro-trottoi.
Un atelier de sensibilisation sur les missions du Centre de conciliation, d’arbitrage et de médiation du Mali (Cecam Mali) s’est tenu, jeudi dernier, à la Chambre de commerce et d’industrie du Mali (CCIM)..
Le gouverneur de la Région de Ségou, le Commissaire général de brigade de Police Souleymane Traoré, a procédé, le vendredi 28 novembre, au lancement officiel des opérations de Désarmement, Démobilisation, Réinsertion et Intégration (DDRI) dans la Zone de Défense N°2..
Dans le cadre de son programme Tokten, le ministère des Maliens établis à l’Extérieur et de l’Intégration africaine a tenu les jeudi et vendredi derniers à la Faculté de droit public (FDPu), un atelier de renforcement des capacités des ressources humaines des cinq laboratoires de l’uni.