L’Essor : Vous êtes au RB Salzbourg depuis 2021 et vous venez de prolonger jusqu’en 2028. Qu’est-ce qui a motivé ce choix de continuer avec le club ?
Mamady Diambou : C’est tout
simplement la confiance. Depuis mon arrivée dans cette équipe en 2021, je n’ai
eu aucun problème, ni avec les dirigeants, ni avec le staff technique encore
moins les supporters. Le club m’a toujours fait confiance, cela a facilité les
choses et mon choix de prolonger avec l’équipe.
J’ai des choses à accomplir au
RB Salzbourg, le club est très ambitieux et joue chaque saison pour les titres,
que ce soit en championnat ou en Coupe nationale. En un mot, mon histoire avec
le RB Salzbourg n’est pas encore finie et je dois réécrire mon histoire. Le
mercato a été agité avec plusieurs sollicitations en Europe (France, Allemagne
et Angleterre), mais j’ai décidé de rester au club et de m’imposer. Je suis
prêt à relever le défi avec l’ensemble de mes coéquipiers pour la saison
2024-2025.
L’Essor : Comment êtes-vous
arrivé au club ?
Mamady Diambou : Je suis
arrivé en janvier 2021. Quand j’étais à l’Académie Jean-Marc Guillou, nous
sommes venus jouer un tournoi en 2020 en Autriche et c’est à la suite de ce
tournoi que j’ai été repéré par le RB Salzbourg. Je suis revenu pour un essai
qui a été concluant.
Le club réunit beaucoup de joueurs maliens actuellement,
nous sommes nombreux dans le club (l’attaquant Nene Dorgelès, le défenseur
Daouda Guindo, le milieu de terrain Moussa Kounfolo Yeo, ndlr) et ça fait du
bien d’échanger en bambara aux entraînements et même dans les matches. C’est ce
qui fait notre force au sein du club. Nous sommes très unis dans le club et
nous veillons à bien défendre les couleurs nationales en Autriche.
L’Essor : Après 16 journées
de championnat, le RB Salzbourg occupe la 5è place du classement avec 26
points. Quels sont les objectifs du club cette année ?
Mamady Diambou : C’est
vrai, nous n’avons pas fait une bonne première partie de saison, il y a
toujours des hauts et des bas dans un club. Ce n’est pas un bon résultat pour
nous, mais rien n’est joué car il nous reste des journées à disputer.
L’objectif est simple et clair, c’est de continuer à chasser tout ce que qui se
dresse sur notre chemin.
Nous visons des titres et nous allons tout mettre en
œuvre pour les avoir. Nous sommes conscients que cela ne sera pas une chose
facile, car déjà il y a 10 points d’écart entre nous et le premier du
classement Strum Graz (36 points), 7 points d’écart entre le 2è, Austria Vienne
(33 points) et 2 points d’écart entre le 3è, Rapid Vienne (28 points). Nous
sommes des compétiteurs et nous allons nous battre pour sortir rapidement de
cette place dans la deuxième étape du championnat
L’Essor : Que pensez-vous
du niveau du championnat autrichien, comparé à celui des cinq grands
championnats européens ?
Mamady Diambou : Le championnat
autrichien est compétitif et sélectionne beaucoup des jeunes footballeurs
africains. La compétition donne l’opportunité à ces jeunes d’être repérés plus
tard par les clubs des cinq grands championnats européens. Amadou Haïdara,
Diadié Samassékou et Mohamed Camara ont débuté dans le championnat autrichien,
après ils sont tous partis dans les cinq grands championnats européens. En un
mot, le championnat autrichien fait la formation et vend les talents aux cinq
grands championnats européens.
L’Essor : Vous avez
participé à la CAN U23 avec le Mali, mais depuis l’arrivée du Belge Tom
Saintfiet à la tête de la sélection, vous n’avez pas été convoqué. Y-a-t-il une
explication ?
Mamady Diambou : Bon, il
n’y a pas d’explication. Pour le moment, j’attends le signe du sélectionneur
national car, c’est toujours un réel plaisir pour moi de représenter mon pays.
Pour moi, il n’y a rien de plus fort que jouer pour son pays. Tout se passe
bien entre moi et le nouveau sélectionneur Tom Saintfiet que je salue ici. Il
vient juste d’arriver et il est en train de suivre tous les joueurs maliens.
Moi, tout ce que je peux faire, c’est continuer à travailler dur en attendant
d’être appelé en sélection. Les places sont chères dans l’équipe nationale et
il faut se battre pour intégrer le groupe.
Nous continuons de suivre les Aigles
et de les soutenir, je les félicite pour leur qualification pour la CAN, Maroc
2025. Maintenant, les regards sont tournés vers le reste des éliminatoires de
la Coupe du monde, alors qu’ils fassent rêver les 22 millions de Maliens en
obtenant cette première qualification de notre pays pour le Mondial. Je sais
qu’ils peuvent le faire, le groupe est pétri de talents et avec la motivation
tout ira bien pour notre pays.
L’Essor : Le Mali s’est qualifié
pour la phase finale de la CAN Maroc 2025 mais pour la Coupe du monde 2026,
l’équipe est dans une situation très compliquée après quatre journées de
compétition. Selon vous, les Aigles ont-ils les moyens de se qualifier pour le
Mondial ?
Mamady Diambou : Les Aigles
ont les moyens de se qualifier pour le Mondial. La génération actuelle est
tellement décidée à offrir quelque chose de grand à notre pays, je n’ai pas de
doute là-dessus. Au mois de mars, j’invite seulement le département en charge
de la Jeunesse et des Sports de continuer à accompagner la sélection, ainsi que
la Fédération malienne de football, sans oublier les supporters qui sont les
forces de l’équipe. L’équipe est ambitieuse et ajouter cela à l’ambition du
coach Tom Saintfiet qui souhaite donner un nouveau visage à l’équipe nationale.
Nous allons les accompagner afin qu’on puisse faire de belles choses pour le
peuple malien.
L’Essor : Avez-vous des
contacts avec l’Académie Jean-Marc Guillou, votre club formateur ?
Mamady Diambou : C’est très
important de se souvenir de là où on vient. Je suis toujours en contact avec
mon club formateur, à chaque fois que je viens pour les vacances, je fais un
petit tour au club pour saluer et encourager les jeunes qui sont làbas. Mon
ambition est d’assister les jeunes qui sont à l’Académie et qui souhaitent
emboîter nos pas. Je souhaite bon vent à l’Académie Jean-Marc Guillou qui
produit des talents pour notre pays.
L’Essor : Un petit message
pour les supporters maliens.
Mamady Diambou : Je demande
aux supporters de continuer à soutenir l’équipe. Cette équipe nationale est un
bien commun à nous tous. Déjà, nous les remercions pour leur soutien jusqu’ici.
Nous comprenons leurs exigences vis-à-vis de l’équipe et nous leur promettons
de faire de notre mieux, à chaque fois que nous portons le maillot national.
Personnellement, j’ai la conviction que le Mali n’est plus loin de la CAN et
nous devons tous continuer à faire confiance à la sélection nationale. Je
terminerai en exhortant les supporters à s’intéresser également aux joueurs
maliens qui évoluent en dehors du pays, surtout les joueurs qui sont dans des
championnats moins médiatisés.
Interview réalisée par
Djeneba BAGAYOGO
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