
Le vendredi 21 juillet dernier, la Rédaction
de L’Essor a rendu visite à Mamadou Sangaré à son domicile paternel à Niamakoro
en Commune VI, non loin du cimetière du quartier. à son arrivée chez le joueur,
notre équipe a été reçue à bras ouvert par toute la famille de l’international
qui, comme par hasard, arborait ce jour, un maillot de l’équipe nationale.
Quand il a aperçu notre équipe franchir les portes de son domicile, le jeune
milieu offensif de Red Bull Salzbourg qui était assis à côté de ses frères-cadets,
se leva tout de suite pour venir nous saluer.
Juste le temps de présenter
notre équipe de reportage, Mamadou Sangaré nous invite à prendre place dans le
salon. Notre entretien avec le joueur portera essentiellement sur sa carrière
et ses ambitions pour le Mali. Première question : comment Mamadou Sangaré
est-il venu au football ? «Mon père était un grand supporter du Djoliba.
Il m’amenait au stade à chaque match du Djoliba et je peux dire que c’est lui
qui m’a transmis le virus du football», commence d’abord le jeune
international. «J’ai commencé ma carrière avec l’Association sportive Aboubacar
Coulibaly (ASAC), un club du quartier.
J’ai porté les couleurs de cette équipe
pendant quelques années, avant d’être approché par les dirigeants de Yeelen
Olympique pour intégrer leur centre de formation. J’ai passé 5 ans dans ce
centre avant de rejoindre le Red Bull Salzbourg Football Club en 2020. J’ai
signé mon premier contrat professionnel avec ce club», a ensuite indiqué
Mamadou Sangaré. «Quand je suis parti en Autriche, poursuivra le jeune
international, la première difficulté a été l’apprentissage de la langue.
J’ai
passé une année dans l’équipe B, ensuite Salzbourg m’a prêté au FC Liefering,
une équipe de 2è division autrichienne. L’année suivante j’ai été prêté Ã
nouveau, cette fois au Grazer AK toujours en D2 autrichienne, puis à Zulte
Waregem, en Belgique. Aujourd’hui, je suis joueur de TSV Hartberg et mon prêt
court jusqu’au 30 juin 2023». Selon Mamadou Sangaré, c’est sur conseil de
l’ancien international Frédéric Oumar Kanouté qu’il a décidé de renouveler le
prêt avec TSV Hartberg.
Évoquant ses
ambitions pour la sélection nationale U23, Mamadou Sangaré dira que comme tout
joueur de son âge, il rêve de participer aux Jeux Olympiques et se dit prêt Ã
tous les sacrifices pour s’offrir une place dans l’effectif du sélectionneur
Alou Badara Diallo. «Nous sommes à moins d’un an des Jeux Olympiques, Paris
2024.
La concurrence est rude, il faut être parmi les meilleurs pour prétendre Ã
une place en sélection. Un joueur qui n’a pas de temps de jeu a peu de chances
d’être sélectionné. Mon rêve est de participer aux Jeux Olympiques, c’est tout
cela qui m’a poussé à accepter ce nouveau prêt», a expliqué Mamadou Sangaré, en
assurant qu’il a décliné des offres de clubs de premières divisions française
et allemande, «parce que je ne suis pas sûr d’être titulaire dans ces équipes».
«Je préfère une équipe de D2 que cirer le banc de touche d’une équipe de l’élite»,
martèlera le jeune milieu de terrain.
Avant d’intégrer la sélection nationale U23,
l’ex-sociétaire de Yeelen Olympique avait d’abord été sélectionné en équipe
nationale junior et participé au tournoi de Zone A de l’Union des fédérations
ouest-africaines (UFOA). Il a également disputé le Championnat d’Afrique des
nations (CHAN) avec les Aigles Locaux, dont il était le plus jeune joueur. «Je
n’ai pas encore eu la chance de soulever un trophée avec mon pays, mais dans
l’ensemble, j’ai de beaux souvenirs des sélections nationales. Pour le moment,
le plus beau est sans doute, notre qualification aux Jeux Olympiques de Paris
face au Sénégal», a continué Mamadou Sangaré, en rappelant que le Mali a
renversé la vapeur contre le Sénégal en s’imposant 3-0 au stade du 26 Mars après
avoir perdu 3-1 au match aller à Dakar.
Si Gaucher rêve d’être
à Paris l’année prochaine pour le plus grand événement sportif du monde, il ne
cache pas non plus ses ambitions pour les Aigles et promet de se battre pour
intégrer le groupe du sélectionneur éric Sékou Chelle avant la CAN, Côte d’Ivoire
2023. «Le sélectionneur national éric Chelle était avec nous au Maroc (lors de
la CAN U23, ndlr) et nous avons beaucoup échangé avec lui. Je ne voudrai pas brûler
les étapes, mais je serai très heureux d’intégrer le groupe des Aigles avant la
phase finale de la prochaine CAN», a terminé Mamadou Sangaré, sourire aux lèvres.
Le jeune milieu de terrain est donc conscient de sa situation actuelle et de
l’enjeu des échéances internationales qui attendent le football malien. Après
les expériences acquises dans les compétitions de catégorie d’âge, Gaucher
semble avoir gagné en maturité pour viser plus haut avec TSV Hartberg, mais
surtout avec le Mali.
Boubacar THIERO
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