Elle était co-animée par Moussa Diarra, secrétaire général du Synacome et Chiaka Samaké, trésorier général du comité syndical de la mine de Fekola. Moussa Diarra a rappelé que cette grève avait été déclenchée, le 29 novembre dernier par les travailleurs de la mine de Fekola pour protester contre certaines pratiques comme «les évaluations de performance discriminatoires et des sanctions arbitraires». Selon lui, «bien que la grève ait fortement impacté la production, la direction persiste dans son refus de dialoguer et a intensifié les mesures disciplinaires à l’encontre des employés».
À en croire le trésorier général du comité syndical de la mine de Fekola, depuis le début de la grève, plus de 600 employés ont reçu des demandes d’explication pour leur participation à ce mouvement. «Ce sont 38 travailleurs qui ont été suspendus de manière arbitraire», a dit Chiaka Samaké, ajoutant que la direction refuse d’engager un dialogue constructif en dépit des appels du syndicat.
Babba COULIBALY
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.