
Au moment où notre pays fait face
à une crise énergétique sans précédent, certaines personnes ont décidé de
profiter de cette situation pour se remplir les poches. Ce qui s’est passé la
semaine dernière à Ménaka relève d’une véritable aberration. En effet, le chef
de central EDM S.A de Ménaka ainsi que ses collaborateurs, notamment le chef de
dépôt et l’agent de dépotage ont été pris en flagrant délit de vol de
carburants destinés à faire tourner la centrale à combustible de la ville.
Le mécanisme choisit par ces
malfrats est très simple. Les carburants dépotés par les citernes dans les
dépôts de la centrale sont transvasés dans les barils de 200 litres et des
bidons de 20 litres pour être acheminés dans certains lieux de vente de
carburants de la ville, à travers un réseau de recéleurs très aguerri et
maîtrisant parfaitement le circuit. Pis, ces carburants sont vendus à vil prix
aux recéleurs. Ainsi, le baril de 200 litres était cédé par les agents de
EDM-Ménaka à moins de 115.000 Fcfa, soit entre 500 à 600 Fcfa/litre et les
recéleurs, à leur tour, vendaient le litre aux populations entre 1.000 et 1.500
Fcfa, voire plus selon les pics de la spéculation.
Pourtant, si l’on mesure les
difficultés bravées par l’état pour acheminer ce carburant dans les régions du
Nord particulièrement à Ménaka, l’on qualifiera ces agents de criminels sans
état d’âme. En effet, la Région de Ménaka est de nos jours l’un des foyers
ardents de la lutte contre le terrorisme. Son approvisionnement en carburant se
fait à partir du Niger, sous d’importantes escortes militaires tout au long de
ce dangereux corridor. Selon les informations recueillies auprès des
responsables sécuritaires locaux, le transport de ces carburants avait coûté,
il y a juste un mois, la vie à une dizaine de chauffeurs d’une entreprise
nigérienne de transport de carburants. Le convoi, de retour au Niger après la
livraison, a été ciblé par une attaque terroriste. Bilan : 8 chauffeurs
ont perdu la vie.
Selon les autorités de la Région de Ménaka, les personnes inculpées dans le cadre de cette affaire de vol de carburant ont été déférées à Gao pour répondre devant le juge. Il s’agit, entre autres, du chef de la centrale, du chef de dépôt, de l’agent de dépotage ainsi que des receleurs pris en flagrant délit de vente du carburant volé. La population ainsi que les autorités régionales souhaitent que ces malfrats payent durement leur forfait.
Souce : Ccom ministère de l’énergie et de l’Eau
Rédaction Lessor
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