La
publication de la scène du viol sur les reseaux sociaux en février 2018 avait
suscité l’indignation des défenseurs des droits de l’Homme, notamment les
organisations féminines dont le Collectif des amazones. Après la condamnation
des violeurs, la présidente de ce collectif s’est dite satisfaite de la
nouvelle. «Nous sommes soulagées que la justice ait été rendue pour Tenin»,
s’est rejouie Kadiatou Fofana. Et de saluer la peine appropriée infligée aux coupables.
Selon la defenseuse des droits des femmes, cette décision est importante dans
la lutte contre les violences faites aux femmes. La présidente du Collectif des
amazones affirme que le chemin à parcourir reste long pour garantir la
protection et le respect des droits des femmes dans notre société.
Le
26 janvier de la même année, vers 14 heures, la petite Tenin, âgée de 15 ans,
se rendait à son école sis à Titibougou,
en Commune I du District de Bamako. Son camarade de classe, Badra Dembélé,
accompagné de ses amis, lui propose de se joindre à eux pour faire des
exercices.
L’adolescente décide de suivre le groupe dans une maison supposée être
le lieu de cet apprentissage pédagogique. Sur place, Mamadou Konta, l’un des
jeunes garçons, entre dans une chambre et invite Tenin à le joindre pour,
dit-il, voir un cahier. La jeune fille accepte la demande. Immédiatement, deux
autres garçons les rejoignent dans la chambre et referment la porte. Le trio
l’oblige à se déshabiller. Ils la terrassent de force et abusent d’elle
sexuellement à tour de rôle.
L’agression
prend une autre tournure. D’autres jeunes entrent dans le jeu. Pendant leur
forfait, les auteurs des faits incriminés filment la scène. Quelques jours après,
le film horrible se retrouve sur les réseaux sociaux. Dans les images, la mère
de la survivante à savoir Fatoumata Diarra reconnait sa fille. Cette dernière
lui confirme les faits. Fatoumata Diarra décide de porter plainte contre les
agresseurs à la Brigade chargée de la protection des mœurs et de l’enfance.
Suite
aux investigations Badra Dembélé, Gagny
Coulibaly, Mamadou Konta, N’Gada Traoré dit Gana, Alfousseyni Dienta, Boubacar
Sidiki Kamissoko et Aboubacar Dienta dit Kama, sont appréhendés. Ils seront
placés sous mandat de dépôt, le 15 février 2018. À la barre, même s’ils étaient
sept à être déférés, il n’y a que quatre qui ont comparu. Le quatuor d’accusés
a opté pour la dénégation systématique des faits.
Dans cette logique de fuite
en avant, ils n’ont en aucun moment reconnu les faits qu’ils avaient pourtant
admis lors des préliminaires. Selon les accusés, ils n’ont pas entrainé la
victime dans la chambre. Le ministère public, fort de sa qualité de défenseur
des citoyens, a affirmé que les inculpés usent de mensonge pour se défendre.
C’est pourquoi, il a requis leur maintien dans les liens de l’accusation. À la
lumière des débats, la cour a reconnu coupables les accusés. Elle ne les a pas
accordés de circonstances atténuantes non plus et les a condamnés à une peine
de 10 ans chacun.
Tamba CAMARA
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