
gouvernement. Dans les lignes qui suivent, des citoyens se prononcent sur cette prouesse de l’Armée qui fera longtemps date dans les annales de l’histoire de notre pays
Abdoulaye
Touré, informaticien à la retraite
Moussa
Coulibaly, consultant indépendant : «La reprise de Kidal n’est pas une
surprise avec l’arrivée de ces jeunes officiers à la tête du pays. Mais toute
guerre finit obligatoirement sur la table de négociation»
J’ai un sentiment de fierté et de
reconnaissance envers nos Forces armées et de défense. La reprise de Kidal
n’est pas une surprise avec l’arrivée de ces jeunes officiers à la tête du
pays. Cependant, toute guerre finit obligatoirement sur la table de
négociation. Je pense qu’après tout, les gens de Kidal sont nos frères et aussi
des Maliens comme nous. Les autorités actuelles devraient réactiver le deuxième
volet qui est de se remettre sur la table de négociation avec ceux qui se
reconnaissent dans la République pour reconstruire ensemble ce beau pays. Parce
que nous savons que les armes ne vont pas rester la seule solution et la seule
réponse à cette crise.
Aujourd’hui,
l’administration étant à Kidal et les services sociaux de base qui sont en
train d’être mis en place, nous souhaitons que cela s’accélère encore et
surtout que tous les Maliens se sentent libre, qu’on soit fonctionnaire au Sud
ou au Nord, qu’on se sente libre d’aller exercer son travail. J’appelle à
discuter avec ceux qui veulent discuter pour avoir définitivement notre propre
modèle de paix et combattre celui qui est à combattre. Parce que parmi les
ennemis, y en a qui n’ont ni de nationalité, ni d’appartenance culturelle, ils
ne sont pas Maliens et ne se sont jamais sentis Maliens. Ceux qui vont
accepter, tendons leur encore la main et rouvrons cette ligne de négociation
pour qu’on puisse faire taire définitivement les armes et aspirer à un Mali de
paix, réconcilié où tous les fils peuvent se regarder ensemble et ne célébrer
dorénavant pas simplement la reprise de Kidal mais l’indépendance du Mali. Que
cela soit un symbole de réconciliation dans l’avenir.
Abdoulaye
Touré, informaticien à la retraite : «Après la reprise, il faut essayer de
développer la Région de Kidal»
C’est
une très bonne chose et on est fier de notre armée. Mais après la reprise, il
faut essayer de développer la région. Car c’est le manque d’infrastructures et
de développement qui pousse les gens à se rebeller. Il y a aussi la misère et
l’ignorance dont les terroristes profitent pour enrôler la population. En
tout cas, on encourage les FAMa à aller de l’avant dans l’intérêt de tout le
monde.
Boubacar
Koné, chauffeur-mécanicien : «Les autorités doivent travailler pour le
retour des services administratifs»
Nous sommes tous contents pour la récupération de Kidal. Cependant, il faut que l’administration retourne dans la région pour nous rassurer de l’avancée de la reprise. Certes, il y a le gouverneur, mais plusieurs services administratifs ne sont pas encore sur place. Je pense que les autorités doivent travailler à faire retourner ces structures.
Adja Korotoumou Keïta, promotrice d’un jardin d’enfants : «Il faut faire
tout pour que Kidal soit définitivement pour le Mali»
Il
me manque des mots tellement que je suis très ravie pour la reprise de Kidal.
Nous demandons seulement aux autorités de développer cette région afin
d’empêcher les bandits de revenir. Mais aussi de faire tout pour que Kidal soit
définitivement pour le Mali. Nous sommes derrière nos FAMa et nous soutenons
également notre Président le Général d’Armée Assimi Goïta.
Lamine
Sissoko, agent de la Cellule nationale de traitement des informations
financières (Centif) : «C’est chez nous et ça va le rester»
C’est une fierté et une dignité retrouvées. Kidal, c’est le Mali et il restera toujours ainsi. Les enjeux qui étaient là-bas depuis les années 2012, ne sont plus qu’un mauvais souvenir. On a récupéré cette ville. C’est chez nous et ça va le rester. On est tous prêt à mourir Maliens. Je félicite nos braves miliaires pour la reconquête de Kidal. Vive le Mali !
Rassemblés par
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Rédaction Lessor
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