
Fin
septembre 2024, deux adolescentes qu’on surnomme Mimi et Anna, rentraient chez
elles à Sirakoro Mèguètana après une journée ordinaire. À seulement 300 mètres
de leur domicile, elles ont été brutalement agressées par deux hommes venus à
moto. Ils étaient armés et déterminés à s’emparer de leur engin. L’un des
agresseurs a exigé que les deux jeunes filles descendent de la moto,
brandissant une arme pour les intimider.
Saisies d’une peur paralysante, elles n’ont eu d’autre choix que d’obéir. Dans
cette situation terrifiante, leur présence d’esprit et leur instinct de survie
ont été mis à rude épreuve, illustrant la vulnérabilité à laquelle de
nombreuses personnes peuvent être confrontées dans des circonstances
similaires.
Cette
agression effarante qui s’est déroulée en septembre dernier, illustre la dure
réalité de l’insécurité qui règne à Sirakoro Mèguètana, surtout pendant
l’hivvernage. Les témoins, surpris par la rapidité de l’attaque des deux
adolescentes, n’ont pu réagir qu’après le départ des assaillants.
Traumatisées par cette expérience, Mimi et Anna ont rejoint leur grand-mère en état de choc, se confiant sur la peur intense qu’elles ont ressentie face à des individus armés et déterminés. Cet événement douloureux soulève des questions sur les mesures de sécurité dans les quartiers de Bamako et ses environs.
UN
QUARTIER DE TOUS LES RISQUES- La situation à Sirakoro Mèguètana illustre un
problème de sécurité préoccupant qui affecte de nombreux quartiers de la
capitale dont la croissance démographie est galopante. L’insécurité, en
particulier durant la période d’hivernage, exacerbe les craintes des résidents
qui sont constamment sur le qui-vive face aux braqueurs, cambrioleurs et autres
bandits armés.
D’après certains habitants de Sirakoro Mèguètana, les patrouilles fréquentes de
la police, l’installation d’éclairage public et le recrutement des vigiles à
domicile pourraient instaurer la sécurité et la paix dans ce quartier. Celui
qu’on désigne Sangaré, un homme vigilant et dévoué, avait passé la nuit à
monter la garde, croyant fermement que sa présence suffisait à dissuader toute
menace dans sa maison.
Après avoir accompli sa prière nocturne, il s’était enfin autorisé un peu de
repos, convaincu que son habitation était en sécurité. Mais à son réveil, il
fut confronté à une réalité inquiétante : les deux téléviseurs écran plat ont
mystérieusement disparu. Sangaré était très affecté par ce vol audacieux qui
s’est produit sous son nez.
Les
incidents de vol à main armée tels que ceux décrits pour les familles Sidibé et
Diallo, soulignent la nécessité cruciale de renforcer la sécurité à domicile et
surtout de sensibiliser les familles aux mesures préventives. Les Sidibé,
confrontés à une intrusion violente à l’aube dans leur domicile, ont dû céder
leurs biens pour préserver leurs vies face à des criminels dangereux et
déterminés. De même, la famille Diallo, malgré la présence de deux chiens de
garde et de caméras de surveillance à la maison, a subi un vol en plein jour.
Cela prouve que même les mesures de sécurité visibles peuvent être contournées
par des bandits aguerris.
La situation décrite par Mamadou Keita, le muezzin de la grande mosquée du quartier, met en lumière un problème de sécurité qui préoccupe profondément les fidèles musulmans. Les vols à répétition dans ce lieu de culte ont fini par créer un climat de suspicion. Les uns se méfient désormais des autres. La situation est arrivée à un point que les fidèles ont pris une décision à la limite rocambolesque : retirer chaque soir la batterie du corbillard pour la mettre en sécurité chez l’imam.
APPEL
À LA PRUDENCE- À Sirakoro Mèguètana, les bandits ciblent également les
motocyclistes, particulièrement ceux qui circulent vers le crépuscule. Les
agressions sont surtout fréquentes sur l’axe principal reliant Sirakoro
Mèguètana à Yirimadjo. Du mois d’août à nos jours, plus d’une dizaine de
personnes ont été dépossédées de leurs motos par des malfaiteurs. Ces derniers
n’épargnent pas non plus les piétons dont les sacs et les téléphones sont
arrachés.
La plupart de ces agressions se font sur
la voie qui relie le marché principal de Sirakoro au marché «Mokosaba Sougouni» en passant par la Cité
Sougou. Fatou Maïga en a été victime. Elle subit toujours les traumatismes
lorsque les malfaiteurs lui ont arraché son sac avec une rare violence. «Le
plus important est que je suis toujours en vie. Ce n’est pas le bien matériel
qui importe. J’ai perdu mon sac mais je peux en avoir», dit-elle avec
philosophie.
La situation de criminalité à Sirakoro Mèguètana semble dépasser les capacités des forces de l’ordre qui sont sur place. Malgré les efforts du commissariat de police de la zone, les vols et les agressions continuent de proliférer, souvent perpétrés par des jeunes délinquants qui ont choisi la voie de la facilité.
Ceux-ci qui opèrent souvent en groupes, semblent profiter de la vulnérabilité de leurs victimes pour s’emparer de leurs biens, notamment des engins à deux roues. Renforcer la présence policière, sensibiliser les jeunes délinquants aux conséquences de leurs actes et encourager des alternatives constructives pourraient être des pistes à explorer pour rétablir la sécurité et l’ordre à Sirakoro.
Maïmouna SOW
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