La décentralisation de l’éducation est un enjeu clé pour rapprocher l’école des communautés
C’était sous la présidence du représentant du gouverneur de Koulikoro, Henri Yafong Diarra, en présence du directeur national adjoint de l’enseignement fondamental, Mamadou Kanté, du chargé de Programme à l’Union européenne (UE), Allaye B Dicko, et beaucoup d’autres invités.
À cette occasion, les trois salles de classe réhabilitées, le bloc de latrines VIP et BP, réalisé au compte de l’école fondamentale du village de Fougadougou, dans la Commune rurale de Tienfala (Région de Koulikoro) ont été inaugurés. Sambou Sissoko, 1er adjoint au maire de la localité, s’est réjoui de l’initiative, notamment de ces infrastructures scolaires réhabilitées et du bloc de latrines construit. Ces actions ont été accomplies dans le cadre du Projet d’appui à la décentralisation de l’éducation au Mali.
Pour Allaye B. Dicko, l’éducation est le pilier fondamental du développement et reste aussi un droit essentiel pour chaque fille et chaque garçon. La décentralisation de l’éducation est un enjeu clé pour rapprocher l’école des communautés, adapter les enseignements aux réalités locales et renforcer le service public de l’éducation. Il a aussi souligné que l’UE réaffirme son engagement à accompagner le Mali, à soutenir ses efforts pour offrir à chaque enfant une éducation de qualité, condition essentielle pour bâtir un avenir meilleur.
Pour le représentant du ministère de l'Éducation nationale, Mamadou Kanté, l’objectif de cette activité est de permettre aux filles et garçons de jouir de leur droit à une éducation fondamentale de qualité, sûre et inclusive dans un environnement protecteur dans 23 communes des Régions de Kayes, Koulikoro, Sikasso et le District de Bamako. Selon lui, les activités d’accès à l’éducation constituent un levier important véritablement protecteur, inclusif et propice à l’apprentissage.
Quant au représentant du gouverneur de la région, il a déclaré que l’éducation demeure l’un des piliers essentiels du développement durable de notre pays. Et Henri Yafong Diarra de dire qu’elle constitue un investissement stratégique pour l’avenir de nos enfants et pour le progrès de nos communautés. Toutefois, il a tenu à préciser qu’une éducation de qualité ne saurait être assurée sans des infrastructures scolaires adéquates, sûres, inclusives et respectueuses des normes d’hygiène. Les réalisations que nous réceptionnons aujourd’hui traduisent concrètement cette ambition.
La réhabilitation des salles de classe permettra d’améliorer sensiblement les conditions d’apprentissage des élèves et de travail des enseignants, a-t-il détaillé. Quant à la construction du bloc de latrines VIP et BP, a-t-il poursui, elle contribuera à renforcer l’hygiène, la santé, la dignité et la protection des élèves, en particulier des jeunes filles en milieu scolaire.
Ces ouvrages sont le fruit d’un partenariat fécond entre l’État, les Collectivités territoriales et les partenaires techniques et financiers, à travers le Projet d’appui à la décentralisation de l’éducation au Mali (Padem) sur financement de l’UE et mis en œuvre par le consortium composé de Save the Children international, AMSS, CAEB et CORDAID avec l’appui du ministère de l’Éducation nationale et de ses services techniques déconcentrés.
Maïmouna SOW
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C’est le sentiment général qui se dégage au terme de deux journées d’échanges intenses consacrées à la célébration de la Journée internationale des migrants, édition 2025.
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Le comité assure que l’année 2026 sera celle de la délivrance des premières signatures électroniques sécurisées dans notre pays.
Avec un investissement de 30 milliards de Fcfa, ce nouveau siège d’une capacité d’accueil de 911 salariés, sera construit sur une surface de 15.590 m2. Il comprendra trois tours dont une de 13 étages de 52,29 m de hauteur. La durée des travaux est fixée à 24 mois.