Les Collectivités territoriales à jour de leurs cotisations ont reçu des attestations de reconnaissance
Le
Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, a lancé, hier au Centre international
de conférences de Bamako (CICB), les activités de la 2è Journée d’information
et de sensibilisation sur le Régime d’assistance médicale (Ramed). C’était en
présence de plusieurs membres du gouvernement et de l’ambassadeur de la Chine
dans notre pays, Chen Zhihong.
Cette
Journée est une initiative de l’Agence nationale d’assistance médicale (Anam).
Depuis sa création, ce dispositif a immatriculé 3.394.349 personnes en
situation d’urgence sociale. Plus de 416.400 personnes ont bénéficié des
prestations médicales gratuites. Les admis de droit sont les pensionnaires des
établissements de bienfaisance, les orphelinats ou des établissements de
rééducation et de tout établissement public ou privé à but non lucratif
hébergeant des enfants abandonnés ou adultes. Y compris les civils et
militaires blessés au cours des conflits armés ou victimes de catastrophes.
Les
personnes sans domicile fixe, les pensionnaires des établissements
pénitentiaires et les indigents reconnus comme tels (c’est-à-dire munis d’un
certificat d’indigence) sont aussi pris en compte par ce régime de protection
sociale. Le Ramed est financé à 85% par l’État et 15% par les collectivités
territoriales. Ces dernières malheureusement accusent d’énormes retards dans le
paiement de leurs cotisations.
L’ambassadeur de Chine a révélé le soutien de son pays au Ramed,
notamment des dons de tablettes pour la gestion électronique des informations
médicales des indigents et des admis de droit. Selon Chen Zhihong, ce
dispositif permet de promouvoir l’équité sociale et le bien-être des personnes
démunies. Le diplomate chinois a rappelé les résultats de la coopération
fructueuse et de l’amitié sincère entre nos deux pays.
Parmi lesquels, la
construction d’infrastructures hospitalières, scolaires et solaires. Comme pour
de nouveau témoigner de la volonté du géant asiatique de toujours accompagner
le Ramed, l’ambassadeur chinois a encore remis au cours de la cérémonie des
tablettes Smartphones à l’Anam.
Quant
au maire de la Commune III du District de Bamako, elle a salué le rôle du Ramed
dans la lutte contre la pauvreté. Mme Djiré Mariam Diallo a déploré le nombre
croissant d’indigents du fait des crises qui sévissent dans le pays.
Pour
sa part, le Premier ministre a rappelé le rôle capital de ce régime dans le
renforcement de la résilience de la population en situation d’extrême
précarité, de la cohésion nationale, gage de l’unité et du développement
harmonieux, et dans le relèvement du moral des troupes sur le théâtre des
opérations. Le chef du gouvernement a expliqué que l’Anam joue un rôle
important dans la prise en charge médicale de tous les militaires, basés sur le
théâtre des opérations, en collaboration avec les autorités militaires. Dr
Choguel Kokalla Maïga soulignera aussi
que la préoccupation du chef de l’État, le colonel Assimi Goïta, est d’amener
le gouvernement à satisfaire les besoins essentiels de nos populations.
Le
Premier ministre Maïga a indiqué que les autorités sont engagées dans une
nouvelle stratégie nationale, bâtie autour de chaque Malien. Et de signaler que
les plans d’action du gouvernement consacrent un axe entier à la protection
sociale. Le
chef du gouvernement a surtout rappelé l’accompagnement des autorités qui a
permis de donner un nouveau souffle au Ramed. Selon lui, ce dispositif capital
dans la lutte contre la pauvreté était presque laissé pour compte. Dr Choguel
Kokalla Maïga a invité les partenaires à accompagner l’Anam dans le cadre du
respect des principes édictés par le chef de l’État. Il a demandé aux élus
réticents des collectivités territoriales de s’acquitter de leurs cotisations.
La cérémonie a aussi été une opportunité de remettre des attestations de reconnaissance aux Collectivités territoriales qui payent leurs cotisations. Les Communes IV, V du District de Bamako et celle de Kalaban Coro figurent parmi ces bons élèves. Le maire de Kalaban Coro, Tiécoura Hamadoun Diarra, a invité ses pairs à s’acquitter de leurs quotes-parts pour éviter de plomber ce régime qui représente un véritable bol d’air dans la prise en charge des personnes démunies. Pour l’édile, si ce dispositif n’avait pas existé, il aurait donc fallu le créer.
Mohamed DIAWARA
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