Cette campagne vise à susciter un engagement politique de haut niveau pour l’élimination du paludisme. Elle permettra également de mobiliser des ressources financières nécessaires pour endiguer la maladie et impulser un élan communautaire afin d’améliorer la sensibilisation et l’appropriation des interventions dans le cadre de la lutte contre le paludisme. Le chef du gouvernement a souligné à l’occasion que sur le plan économique, le paludisme affecte annuellement une grande partie de notre population et engendre 1,3% d'absentéisme à l'école ou au travail. Cela constitue un manque à gagner pour notre croissance économique de plus de 1,3%. Le Dr Choguel Kokalla Maïga a aussi indiqué que des financements supplémentaires sont nécessaires pour sauver toutes les personnes à risque. La ministre de la Santé et du Développement social a pour sa part, précisé que le paludisme représente 32% des motifs de consultation dans notre pays. Une nocivité de la maladie rappelé également par le responsable de l’OMS dans notre pays. Jean Pierre Baptiste a fait remarquer que le dernier rapport de l’Organisation onusienne sur cette maladie, publié en 2020, relevait 229 millions de cas de paludisme en 2019 et 409 000 décès liés à cette pathologie. Au cours de la cérémonie, le Premier ministre a remis une écharpe à la championne de la lutte contre le paludisme, Dr Fatoumata Nafo, ancienne ministre de la Santé. Les officiels ont aussi signé la toile d'engagement à lutter contre le paludisme. M. DIAWARA