À l’instar de la communauté africaine, notre pays a célébré la Journée panafricaine de la femme. La cérémonie a été présidée, mercredi dernier au Centre international de conférences de Bamako (CICB), par le Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga. Il avait à ses côtés la ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Coulibaly Mariam Maïga ainsi que les ministres chargées de la Promotion de la Femme venues des autres pays de la Confédération des États du Sahel et de la Guinée (pays invité d’honneur). Cette année, notre pays célèbre la Journée panafricaine sous le thème national intitulé : «Des institutrices d’hier aux enseignantes d’aujourd’hui : les femmes à l’avant-garde de la refondation à travers l’éducation».
Celui-ci vise à placer l’enseignante d’aujourd’hui au cœur de la refondation du Mali, tout en se référant à l’institutrice d’hier, en vue de redonner à l’école malienne son image d’antan, respectueuse de nos valeurs sociales et culturelles. Quant À l’Union africaine, elle a choisi le thème : «Éduquer une Afrique adaptée au 21è siècle : construire des systèmes éducatifs résilients pour un accès accru à un apprentissage inclusif, qualitatif tout au long de la vie et pertinent pour l’Afrique».
Le Premier ministre a rassuré les femmes du soutien du président de la Transition, le colonel Assimi Goïta. Dr Choguel Kokalla Maïga a déclaré que la date du 31 juillet est historique dans l’engagement et la détermination héroïque des femmes aux côtés des chefs d’États et des gouvernements africains pour la reconquête de la dignité, la souveraineté et de l’unité des peuples. Il a souligné q ue le thème de cette année témoigne de la reconnaissance et du rôle que les femmes jouent dans l’émancipation de l’Afrique à travers leur apport dans l’éducation des enfants et des citoyens.
Actualité oblige, la crise s’est invitée dans le débat. Le chef du gouvernement a invité nos compatriotes à soutenir constamment les militaires qui donnent leur vie pour sécuriser notre pays. Parlant des conflits à Tinzaouatene dans la Région de Kidal, le Premier ministre a affirmé que notre pays va gagner la guerre contre les ennemis. Il a rendu hommage aux partenaires de notre pays et les ministres invitées à cette cérémonie.
Auparavant, la ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille a rappelé que l’Organisation panafricaine des femmes (OPF) a été instituée le 31 juillet 1962 en Tanzanie dans le but de lutter pour l’émancipation de la femme et pour la décolonisation de l’Afrique. Dr Coulibaly Mariam Maïga a rendu hommage aux pionnières et réaffirmé l’engagement de son département pour la promotion notamment du droit à l’éducation et à l’épanouissement de la femme africaine. Elle a aussi indiqué que le taux d’éducation de la fille est passé aujourd’hui à 79,6% selon l’annuaire statistique du ministère de l’Éducation nationale. Et de regretter que les chances des filles se réduisent à la fin du cycle du fondamental à 25%, contre 41% chez les garçons.
Face à ce défi, notre pays mène des actions de promotion des enseignantes et des écolières. Dr Coulibaly Mariam Maïga a annoncé que son département va mettre en place un cadre d’échanges permanent entre les autres pays de la Confédération des États du Sahel pour capter et développer les atouts et forces des femmes dans les différents mécanismes de sécurisation, de pacification et de développement.
Au nom de l’Organisation des nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), Pierre Ngom a salué les acquis du gouvernement dans le domaine de l’éducation. Il a noté la tenue des États généraux de l’éducation (EGE) qui ont mis un accent sur la question enseignante et la volonté de bâtir un système éducatif qui répond aux aspirations des peuples. Le diplomate onusien a rappelé les projets et programmes de l’Unesco mis en œuvre dans notre pays. Parmi lesquels, le Programme de renforcement des capacités des enseignants et celui portant sur l’amélioration de l’enseignement dans le Sahel.
La ministre de la Promotion féminine, de l’Enfance et des personnes vulnérables de la Guinée, Mme Touré Charlotte Daffé, a salué le dynamisme que le Mali donne à cette organisation. Elle a promis que son pays va s’en inspirer.
Quant à son homologue du Burkina Faso, Mme Nandy Somé, elle a souhaité que les conclusions des panels prévus pour la célébration de cette journée conduiront nos chefs d’États à investir davantage dans les ressources qui prennent en compte les innovations technologiques et techniques afin que l’éducation connaisse son image d’antan. Les femmes ont joint l’utile à l’agréable avec un défilé des ressortissantes de plusieurs pays africains.
Mohamed DIAWARA
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