Le présidium à l’ouverture de la session
C’était vendredi dernier au ministère de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme sous la présidence du ministre chargé de la Culture, Andogoly Guindo, en présence des représentants du Fonds au profit des victimes de la Cour pénale internationale (CPI), mais aussi de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco). Y étaient aussi ceux des ambassades d’Allemagne et du Canada dans notre pays.
Le ministre Andogoly Guindo a rappelé l’engagement des autorités de la Transition et des partenaires pour la restauration de la paix et la cohésion sociale, avant de rappeler le contexte de la crise. «Les mausolées des saints et la porte secrète de la mosquée Sidi Yahia ont été complètement détruits ou endommagés par la furie dévastatrice des groupes terroristes armés», a laissé entendre le ministre. C’est dans ce dynamisme que son département a initié, en partenariat avec l’Unesco, un vaste programme de réparation des dégâts.
Cette rencontre témoigne la nécessité et l’importance du suivi des activités du programme et l’engagement constant de toutes les parties prenantes. Elle permettra de faire le bilan des activités réalisées, d’échanger sur les acquis et les recommandations pertinentes. Mais offrira aussi l’opportunité de se pencher sur les activités retenues dans le cadre de la réallocation des fonds des réparations individuelles vers les réparations collectives.
Selon lui, les bénéfices et les impacts du programme permettront de renforcer la résilience des communautés victimes, la promotion de la culture de la paix, la cohésion sociale, le dialogue des cultures, le vivre ensemble et permettront de recoudre le tissu social. Il a remercié tous les partenaires pour la bonne marche du programme.
Aussi, sur saisine du gouvernement du Mali, la CPI a, non seulement infligé des sanctions pénales aux auteurs des crimes de destruction des biens culturels, mais elle a aussi ordonné des réparations dans son ordonnance rendue le 17 août 2017 une série de mesures telles que l’indemnisation, le soutien psychologique, la commémoration, la réhabilitation et l’entretien des bâtiments protégés et une réparation symbolique à travers l’euro symbolique à la communauté malienne et à la communauté internationale en 2021. Grâce aux Fonds au profit des victimes de la CPI et l’appui des partenaires techniques la mise en place de ce programme a été possible.
La responsable du Fonds au profit des victimes, Mme Aude Goff, est intervenue via Internet. Elle a souhaité que ce programme puisse contribuer au rayonnement de la paix. Et de dire que les réparations individuelles sont terminées et celles collectives sont très avancées. Elle a remercié l’engagement de tous les partenaires avant de saluer les avancées remarquables.
Pour sa part, Ali Daou de l’Unesco a exprimé l’engagement de son institution à accompagner le Mali dans le processus de la restauration de la paix à travers la restauration du patrimoine culturel. «C’est un motif de satisfaction de poursuivre notre collaboration avec la CPI et son Fonds au profit des victimes à travers le projet réhabilitation et valorisation des bâtiments protégés à Tombouctou», a dit Daou. «Je remercie la CPI pour son appui financier et les partenaires notamment l’Allemagne et le Canada.
Plusieurs activités ont été réalisées comme la reconstruction du mausolée de Cheick Mohamed Mahamoud Ben Cheick Al Arawani; la réhabilitation du mur de clôture de deux cimetières abritant des mausolées des saints (Sidi Mahamoud et Cheikh Sidi El Moctar El Kounti) ; le démarrage des travaux de renforcement de la protection des bâtiments protégés par la plantation d’arbres et de haies vives autour de 04 cimetières. Mais aussi le renforcement des capacités de 140 acteurs, dont 120 maçons traditionnels de Tombouctou parmi lesquels on dénombre 30 femmes; le renforcement des capacités des communautés à travers la Mission culturelle de Tombouctou par la dotation en motos, chaises, matériel informatique et bureautique en vue de faciliter le monitoring des sites et l’accompagnement des parties prenantes dans la gestion et la conservation des bâtiments protégés.
Des dispositions sont en cours pour les travaux d’installation des lampadaires solaires autour de l’ensemble des dix bâtiments protégés et l’opérationnalisation d’un Fonds d’entretien pour les bâtiments protégés d’ici fin décembre 2024. C’est l’occasion de saluer la synergie d’action entre les collaborateurs. Les représentants des ambassades d’Allemagne et du Canada ont exprimé leur engagement pour la réussite du programme. Ils ont tous insisté sur l’impunité et se sont engagés à œuvrer pour la lutte contre l’impunité qui est une volonté affichée de ces pays.
Amadou SOW
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