La rencontre a enregistré la présence de Daniel Coulibaly pour l’Église catholique, du révérend Dr Nouh Ag Infa Yattara pour l’Église protestante, ainsi que du représentant du Haut Conseil islamique du Mali, Cheick Mohamed Macki Ba.
Cette initiative intervient sur instruction du Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta, face à la multiplication de discours hostiles qui menacent la cohésion sociale et troublent l’ordre public.
Le constat est clair : Plusieurs responsables religieux ont été récemment inquiétés ou emprisonnés à la suite de propos susceptibles d’alimenter les tensions.
Pour le Chef du gouvernement, la création de ce comité est un pas décisif vers l’apaisement, la paix et la stabilité. Il s’agira d’un cadre inclusif, auquel devront participer non seulement les leaders religieux mais aussi d’autres représentants de la société pouvant contribuer efficacement à la régulation du discours public.
Le Premier ministre a insisté sur la nécessité de trouver une solution consensuelle, nouvelle et durable, permettant aux leaders de pratiquer librement leur mission spirituelle tout en respectant les exigences de l’ordre public.
Cette démarche traduit la volonté des autorités de prévenir les dérives verbales, de réduire les risques de conflits sociaux et d’encourager un dialogue responsable autour des questions sensibles touchant à la foi.
Les représentants des confessions religieuses ont accueilli cette annonce avec satisfaction. Ils ont exprimé leur volonté d’accompagner le gouvernement dans ce processus, tout en soulignant la nécessité d’une meilleure organisation du secteur religieux.
Plusieurs d’entre eux ont dénoncé la montée des propos insultants ou provocateurs dirigés contre la religion, estimant que le futur comité offre une opportunité de mettre fin à ces dérives. « Nous sommes prêts à accompagner le gouvernement pour la mise en place de ce comité », ont-ils assuré.
Souleymane SIDIBE
Après plus de trois années de déficit, le marché mondial du cacao semble amorcer un retournement au terme de la campagne 2024/2025. Les dernières estimations publiées par l’Organisation internationale du cacao (ICCO) confirment en effet un passage vers un léger excédent durant cette campag.
Ces feux de brousse ont dévasté près de 36 millions d’hectares, soit l’équivalent de plus d’un quart du territoire national. Dans une analyse, le spécialiste en géographie de l’environnement, Dr Adama Sissoko, dresse un état des lieux alarmant.
Le préfet du Cercle de Ségou, Daouda Diarra, a présidé, mercredi dernier dans ses locaux, la cérémonie de clôture officielle des activités du Mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion (MSLE). C’était en présence du maire de la Commune urbaine de Ségou, Nouhoun Diarra, .
Dans le Cercle de Bafoulabé, la tragédie survenue, vendredi dernier, à Galoukoné à une vingtaine de kilomètres de son chef-lieu de commune (Mahina), a pris aux tripes parce que rarement un drame d’une telle ampleur n’aura secoué les habitants de la ville. La quiétude de la ville a été .
Le processus Démobilisation, Désarmement, Réinsertion et Intégration (DDR-I) a officiellement démarré, le samedi 29 novembre 2, dans la Région de Mopti. C’est au camp de jeunesse de Soufouroulaye, en présence des autorités administratives et militaires, que ce tournant majeur pour la stab.
Avec l’arrivée de la saison froide, le Grand marché de Sikasso connaît une forte affluence autour des vêtements d’occasion, appelés aussi fripes qui protègent contre le froid. Pull-over, manteaux, couvertures, écharpes, chaussettes et autres accessoires se vendent comme du petit pain. Mal.