L’événement a enregistré la présence de l’ancien doyen de la FSAP, Cheick Hamala Touré, le directeur de la Bibliothèque nationale et de la documentation, Amadou Békaye Sidibé, le gérant de la librairie Ba, Mamadou Ba, le gestionnaire des éditions Etidia, Tidiani Djimé Diallo. Y étaient aussi le représentant du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et de nombreux étudiants.
La conférence était placée sous la modération du directeur général de l’Agence malienne de presse et de publicité (Amap), Alassane Souleymane.
Dans son exposé liminaire, le conférencier a exprimé sa satisfaction d’échanger avec d’éminents membres du corps professoral et des étudiants sur un bien précieux que nous avons en partage, le Mali. L’ancien Premier ministre a tenu à remercier tous ceux qui ont contribué à l’organisation de cette conférence et qui, par leur présence effective, témoignent ainsi à sa modeste personne d’un intérêt et d’une considération.
«Lorsqu’ils ont réfléchi et muri le concept d’une telle initiative, ils m’ont fait l’honneur de venir m’en parler à mon domicile, avec des mots justes, respectueux et constructifs, qui traduisent une bonne éducation familiale et leur souci de promouvoir la transmission du savoir entre patriotes de générations différentes», a révélé Ahmed Mohamed Ag Hamani. Et de poursuivre en ces termes : «J’ai alors exprimé mon adhésion, d’autant plus que cela était une recommandation lors de la conférence à l’origine du livre : «Bâtir un nouveau Mali», qui est le thème central de nos échanges.
Cette recommandation me demandait fortement de réfléchir à l’organisation de conférences dans les grandes écoles et universités pour permettre à la nouvelle génération de mieux connaitre l’histoire politique contemporaine de son pays. Et c’est cela qui justifie cette conférence avec le monde universitaire, a-t-il expliqué. Il a aussi souligné que le thème correspond au second livre qu’il a publié récemment et qui découle d’un historique que l’auteur a explicité aux universitaires pour une meilleure compréhension du sujet.
Selon lui, tout est parti d’un premier livre publié en octobre 2022 intitulé : «Ahmed Mohamed ag Hamani, une vie pour le Mali», paru aux Éditions Donniya. À travers cet ouvrage, l’auteur avait le souci d’apporter une contribution modeste dans l’effort de reconstitution de l’histoire contemporaine de notre pays sans vouloir donner de leçons à qui que ce soit. Il s’agissait pour lui de faire un témoignage écrit sur les différentes phases de sa vie. L’auteur voulait mettre en évidence le parcours singulier d’un humble fils de berger nomade, ayant accédé aux plus hautes fonctions de l’administration de son pays, dans le strict respect des valeurs sociétales et l’engagement pour un Mali uni et indivisible. Enfin de contribuer à la construction d’une vie meilleure.
L’ouvrage que l’auteur lui-même tenterait d’appeler «Mes Mémoires», s’articule autour d’une enfance, d’une scolarité, d’un parcours professionnel administratif et politique marqué par 10 ans de fonction de ministre, 15 ans de diplomatie, avant d’être Premier ministre. Dans sa communication Ahmed Mohamed Ag Hamani est aussi revenu sur sa vision de l’évolution atypique du Mali depuis son accession à l’indépendance, caractérisée par une alternance de troubles sociopolitiques, de rebellions armées et de coups d’État militaires et d’un coup d’État civil.
L’auteur a dans ses analyses situé les responsabilités, en formulant des propositions pour sortir d’une terrible crise multidimensionnelle qui secouait le pays depuis près de 20 ans. Il dira que «Bâtir un nouveau Mali» est une contribution dans la recherche de règlement de la grave crise malienne», d’où les quatre objectifs majeurs qui se résument à la mise en place d’un projet permettant à notre pays de prendre en main son destin, par un choix pertinent et définitif de gouvernance.
Et le conférencier d’évoquer également l’histoire politique de notre pays de 1960 à nos jours. Il a abordé, sans tabou, tous les maux et fait des propositions pertinentes pour une sortir de la crise profonde que travers notre pays. Et de remercier les participants et les organisateurs pour l’intérêt accordé au sujet, tout en exhortant les universitaires aux échanges pour trouver une solution idoine aux maux de notre Maliba.
A la fin de la conférence, le doyen de la faculté des sciences administratives et politiques de l’université Kurukanfuga a salué la grande disponibilité du conférencier, malgré son grand âge, et dont il est fier de dire qu’il compte désormais parmi les baobabs de sa faculté.
Amadou SOW
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