L’opération est entièrement financée par la présidence de la République du Mali
Cette
opération de distribution alimentaire gratuite de 1.770 tonnes de mil a été
organisée par le Commissariat à la sécurité alimentaire. Elle concerne 106.200
personnes vulnérables représentant 17.700 ménages du Cercle de Gao.
L’opération est entièrement financée par la
présidence de la République du Mali. Les activités de distribution ont été
effectuées par trois organisations non gouvernementales (Ong) locales, à savoir
Ongs Amaan-Gourma, l’Association de défense des droits des femmes (ADDF) et
l’Aide au développement durable (ADD). Les communes concernées par la
distribution alimentaire sont celles de Gabero, N’tillit, Gounzourèye
Anchawadji, Telemsi, Sonny Ali Ber et
Gao.
Le
porte-parole des Ong, le coordinateur du programme de l’Ong Amaan Gourma,
Abdoul Mib Ag Watane, a assuré les autorités administratives et communales que
le ciblage des personnes vulnérables sera inclusif. Quant au maire de la
Commune urbaine de Gao, il a salué les autorités de la Transition qui, pour
lui, ne cessent d’apaiser les souffrances des personnes vulnérables à travers
le pays et en particulier dans le Cercle de Gao.
Le préfet du Cercle de Gao a remercié le Commissariat à la sécurité alimentaire pour être revenu en aide aux personnes vulnérables de la circonscription de cercle de Gao. À l’endroit des Ong choisies pour le ciblage et la distribution des céréales, Siaka Kanté a insisté à ce que le don arrive à destination afin d’honorer les autorités du pays.
Abdrahamane TOURE / AMAP - Gao
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.