
Au lendemain de la
célébration à Bamako, ces vestiges de la traditionnelle immolation des bovins
se révèlent être un défi majeur pour l’hygiène publique. Dès la matinée du
lundi, jour précédent la fête, les fidèles musulmans ont sacrifié des bovins
dans divers endroits de la capitale : les services et lieux publics, le long
des grandes artères et dans les concessions. Les conséquences sur
l’environnement urbain sont palpables. Des débris d’estomacs, des flaques de
sang et des peaux abandonnés à travers la ville, en rajoutent à l’insalubrité.
L’odeur âcre des détritus en décomposition envahit les ruelles étroites,
transformant par la même occasion les places publiques en zones de dépotoir.
Les autorités municipales semblent dépassées par l’ampleur de la tâche. Vers 10 heures, de l’Agence malienne de presse et publicité (Amap) en passant par le siège de l’Institut national de prévoyance sociale (INPS), situés au Quartier du fleuve jusqu’à Hamdallaye ACI, le constat est le même : des petits attroupements autour de bœufs immolés. Chacun est à la tâche. Pendant que certains découpent les viandes en morceau, d’autres arrosent les sols pour nettoyer les traces de sang par terre à l’aide d’une corde de robinet ou de seaux d’eau. D’autres transportent les détritus vers les poubelles. Si dans les différents services visités, les déchets d’immolation sont du moins bien gérés, il en est autrement en ville.
PRÉSERVER
L’ENVIRONNEMENT. Avec la fête de Ramadan, la préoccupation croissante des
habitants de Bamako face à cette situation d’insalubrité devient persistante.
La situation est dénoncée par nos concitoyens qui s’inquiètent pour leur santé
et celle de l’environnement. C’est le cas de Fatoumata Traoré, une habitante de
Kalaban-Coura en Commune V du District de Bamako. «Nous sommes bien contents
d’accueillir la fête, mais cela ne devrait pas se faire au détriment de notre
santé publique», déclare la ménagère, en montrant du doigt un espace recouvert
de sang et de détritus d’animaux abandonnés dans les rues par une équipe qui
venait d’abattre son bœuf. Pour elle, il urge que des mesures soient prises
pour préserver notre environnement.
Cet avis est partagé
par Oumar Camara, un autre habitant de la capitale qui estime que les autorités
doivent indiquer un endroit où immoler les animaux afin de préserver
l’environnement. Vers 14 heures à Kalaban-Coro près du lycée Sonni Ali Ber,
sous un soleil de plomb, un groupe d’hommes se rassemble autour d’un bœuf. Au
cœur de l’action, un homme imposant, barbu, tente en vain de diviser la bête en
plusieurs parts égales. Après le partage de la viande, muni d’un balai et deux
seaux d’eau, l’homme se retrouve alors avec la lourde tâche de garantir l’assainissement
des lieux. Il fait de son mieux sans vraiment réussir à rétablir la propreté
des lieux.
Face à cette urgence sanitaire, certains citoyens se mobilisent pour nettoyer les espaces publics. Des initiatives communautaires émergent avec des volontaires ramassant les déchets et nettoyant les rues dans l’espoir de restaurer la propreté de la ville. Mais le défi est immense. Avec l’afflux continu de déchets organiques, le risque de maladies infectieuses augmente, mettant en péril la santé de la population. Les autorités municipales appellent à la responsabilité collective et à l’adoption de pratiques plus respectueuses de l’environnement lors des célébrations de fêtes religieuses.
Makan SISSOKO
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