Le chef de l’État a offert de nombreux forages aux populations nécessiteuses
Le tout militaire est loin d’être la seule réponse à la crise sécuritaire
qui sévit au Mali depuis plus de 10 ans. La quête de la paix, gage d’un
développement durable et harmonieux, passe inéluctablement par l’accès
équitable et durable aux ressources essentielles. Une de ces ressources, l’eau,
bien plus que le pétrole, sera un des enjeux géopolitiques majeurs du XXIè
siècle, prédisent des analystes. Notre pays est loin d’être à l’abri de ces
enjeux si l’on sait que près de 40% des Maliens n’ont pas accès à l’eau potable,
selon les chiffres officiels.
Créer les conditions pour leur permettre d’avoir accès à une source saine
et pérenne est un pas de géant franchi vers l’atteinte d’un des Objectifs de
développement durables (ODD). Des efforts énormes soutenus par une réelle
volonté politique adossée à une véritablement stratégie sont à fournir à cet
effet. Les autorités maliennes sont bien décidées à relever ce défi. Le
président de la Transition en a fait l’une de ses priorités.
Lors de son entrée en fonction le 7 juin 202, le colonel Assimi Goïta a décidé d’engager plus des 2/3 de son fonds de souveraineté au profit d’actions sociales et humanitaires notamment pour améliorer l’accès à l’eau potable et aux soins de santé primaires dans chacune des régions du pays. Parmi les projets sociaux significatifs que le chef de l’État privilégie pour ce faire figure l’installation d’ouvrages hydraulique au profit notamment des couches et des zones les plus défavorisées. Résultats : plus de 300 forages réalisés à travers le pays entre 2021 et 2024 dans le cadre de ses œuvres sociales. Ce faisant, il reconnait implicitement que la quête de la paix et du développement durable passe par l’accès équitable aux ressources essentielles.
Des forages pour la coexistence pacifique
L’eau est une ressource primordiale. À ce titre, il se retrouve au cœur de
cette démarche. Le projet de forage n’est pas seulement une réponse à la
nécessité vitale d’accès à l’eau potable ; il est une initiative de paix,
visant à atténuer les frictions qui émergent autour de la gestion des
ressources naturelles. Dans des zones comme Konna, dans la Région de Mopti, où
les disputes entre pêcheurs, agriculteurs et éleveurs pour l’accès à l’eau et
aux pâturages ont conduit à des tensions intra et intercommunautaires, selon
International Alert. Il reste donc évident que ces forages peuvent servir de
tampon, favorisant la coexistence pacifique.
Cette stratégie s’inscrit dans un contexte où les inégalités, la pauvreté et le manque d’accès aux services sociaux de base sont identifiés comme des catalyseurs de l’exclusion sociale et, par extension, de conflits et d’instabilités. Des recherches indiquent que les disparités socio-économiques et la pauvreté constituent des facteurs clés contribuant à l’exclusion sociale. Laquelle se manifeste par des conflits, des perturbations sociales et une instabilité générale dont les conséquences se manifestent le plus souvent sous forme de radicalisation. Les communautés marquées par une forte prévalence de pauvreté, d’injustice sociale et de chômage offrent un environnement fertile à l’émergence et au renforcement de mouvements rebelles et de factions radicalisées.
Un Mali plus juste et inclusif
Le rapport de 2022 des Nations Unies, «Gouvernance et fourniture de
services sociaux de base comme moyen de prévention des conflits en Afrique de
l’Ouest et dans la Région du Sahel», éclaire sur le fait que l’absence de
services essentiels, combinée à une distribution inégale ou perçue comme injuste,
est propice aux troubles. En adressant ces problématiques par des projets
d’accès à l’eau, de distribution de divers kits, le président Goïta vise à
construire un Mali plus juste et inclusif.
Les gestes philanthropiques du chef
de l’État se sont également étendus au renforcement du secteur de la santé, qui
a été renforcé par la réhabilitation, la construction et l’équipement
d’infrastructures sanitaires notamment des centres de dialyse à Bamako et dans
les régions. Ces actions, essentielles pour améliorer le bien-être de la
population, contribuent également au renforcement de la justice et de l’équité,
et partant fortifie le tissu social.
La distribution de kits alimentaires, la réhabilitation et la construction de salles de classes complètent ce tableau d’initiatives sociales. En adressant les besoins fondamentaux en matière d’éducation et de nutrition, le colonel Assimi Goïta montre une volonté de répondre de manière holistique aux causes profondes de l’insécurité.
Paix et prospérité par la solidarité
Ces efforts attestent que la sécurité ne peut être dissociée du
développement économique et social. Le président Goïta, par ses actions, se
pose en homme de paix, cherchant à promouvoir la non-violence et le dialogue
comme voie de résolution des crises. En privilégiant l’écoute et le dialogue,
il adopte un style de leadership qui contraste avec les approches autoritaires.
Cette volonté d’agir justement, soulignée par Bandiougou Danté, président
de la Maison de la presse, lors de la présentation des vœux de nouvel An 2024,
est la marque d’un dirigeant conscient des enjeux multiples auxquels son pays
est confronté. Son engagement en faveur des projets sociaux significatifs est
une illustration de sa conviction que le développement durable et la stabilité
du Mali passent par l’amélioration des conditions de vie de sa population.
Le Mali, sous la direction du colonel Goïta, incarne l’espoir d’un avenir
où la paix et la prospérité peuvent être atteintes par la solidarité, l’équité
et un engagement pour le bien-être de tous ses citoyens. Les défis restent
importants, mais les initiatives en cours fournissent une base solide pour le
progrès et la coexistence harmonieuse.
La Rédaction
Rédaction Lessor
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