Ce renvoi est motivé pour «raison de
sécurité», certainement en lien avec l’attaque terroriste perpétrée contre
l’école de gendarmerie de Faladié. C’est en début d’après-midi que le président de la
Cour Bamassa Sissoko et ses conseillers ont fait leur entrée dans la salle
d’audience. Juste après l’ouverture de la séance avec la présentation des
accusés à la barre, le procureur général Kokè Coulibaly a sollicité de la Cour,
le renvoi du dossier compte tenu de l’attaque tragique de l’école de la
gendarmerie où sont logés certains détenus dans ce procès.
«Nous avons eu tous les maux du monde pour les extraire de leur lieu de
détention avec les événements récents et nous présentons nos excuses au public
venu nombreux pour assister le procès», a déclaré le procureur général.
Il faut signaler que le procès s’est ouvert en présence des 4 accusés qui sont en détention, à savoir l’ancienne ministre des Finances, Mme Bouaré Fily Sissoko, l’ex-directeur de cabinet du président de la République, Mahamadou Camara, le colonel Nouhoum Dabitao et le général Moustapha Drabo.
Tamba CAMARA
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.