
La directrice générale de l’Ansegem, Doussouba Doumbia, animant la conférence de presse
Présidée par la directrice générale de l’Ansegem, Doussouba Doumbia, cette conférence a enregistré la présence de la directrice nationale de l’assainissement et du contrôle des pollutions, Safiatou Zely Maïga ainsi que du représentant de la mairie de la Commune VI, Jonathan Poudiougou.
Placée sous le thème «Contribution de la femme dans la lutte contre les déchets plastiques», cette conférence avait pour objectif de mettre en exergue la représentativité des femmes qui jouent un rôle prépondérant dans la gestion environnementale. La tenue de cette rencontre offrait également l’occasion d’informer, de sensibiliser, d’appeler et d’accorder le droit de plaidoyer aux femmes désignées comme éléments indispensables dans l’assainissement des quartiers, des villes et des pays. Cela, à travers les fonctions exercées en tant que femmes aux foyers, collectrices des plastiques et transformatrices en objets réutilisables (paniers, sacs…)
Selon la directrice de l’Ansegem, la campagne de sensibilisation est axée sur les femmes parce qu’elles sont en première ligne sur la gestion environnementale. Doussouba Doumbia a indiqué que la tenue de cette conférence consistait à les motiver dans leur participation à la lutte commune. Elle a ainsi demandé l’appui des partenaires pour relever les défis de la pollution plastique.
Pour sa part, Safiétou Zely Maïga dira que la contribution de la femme dans la lutte contre les déchets plastiques est indispensable. Pour elle, les femmes sont au cœur de cette lutte, car étant utilisatrices des déchets plastiques dans leurs ménages. La directrice nationale de l’assainissement et de contrôle des pollutions a également informé que son département organise des formations pour apprendre aux femmes du domaine plastique à faire de leurs collectes des objets utilisables.
Cependant, ajoutera-t-elle, le manque de moyens ne leur permet pas de vendre leurs produits à l’international, mais uniquement au niveau local et à des prix bas. Safiétou Zely Maïga a rappelé qu’en l’absence d’une politique qui fixe des revenus rentables, leurs efforts restent inachevés. Elle a assuré qu’elle ne ménagerait aucun effort pour négocier avec des partenaires afin de permettre aux femmes du secteur environnemental de vivre du fruit de leurs efforts.
Faut-il rappeler qu’une loi fut adoptée en juillet 2014 interdisant l’importation et l’utilisation des sachets plastiques non biodégradables au Mali et qu’à nos jours cette loi tarde à s’appliquer. Aujourd’hui, on assiste à une prolifération de déchets plastiques dans le District ainsi qu’à l’intérieur du pays. Rien qu’à Bamako, la production annuelle moyenne est de 320.000 tonnes de déchets dont 4.000 tonnes par jour et près de 80% sont des déchets plastiques. La recherche d’une solution adéquate s’impose et la contribution des femmes est fortement souhaitée.
Mahawa DEMBÉLÉ
Rédaction Lessor
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