
Mme Sira Diop, décédée il y a une dizaine
d’années, était diplômée de l’Institut d’Afrique occidentale, en 1947 à
Rufisque au Sénégal. Elle avait obtenu le Baccalauréat en 1950. Elle était
aussi titulaire d’un Certificat de planification de l’éducation de l’Institut
international de l’Unesco, décroché en 1967. Première femme inspecteur
d’enseignement fondamental au Mali (1961), directrice du Lycée de jeunes filles
de Bamako (1962-1965), fonctionnaire internationale, présidente de l’Union des
femmes du Soudan (1958), présidente de l’Union nationale des femmes du Mali
(1977-1980), Mme Sira Diop a été décorée successivement des médailles de
chevalier de l’Ordre national du Mali en 1980, Officier en 1995, Commandeur en
2000 et Grand officier de l’Ordre national du Mali en 2005.
Dans le film portrait, l’institutrice
explique n’avoir pas connu beaucoup de déception dans la vie. Chaque fois
qu’elle est confrontée à une situation, elle prend le temps d’évaluer. Si ça ne
marche pas, elle quitte pour aller faire autre chose. Jamais, elle ne s’est
accrochée à un poste ou à une situation parce qu’elle savait qu’elle pouvait
faire autre chose. «Si vous vous dites que si vous laissez ça, vous ne pourrez
pas faire autre chose, vous vous accrochez. Si tel n’est pas le cas, vous
partez», disait-elle
La réalisatrice Fatoumata Coulibaly dite
(FC) est parmi les grandes professionnelles du cinéma malien voire africain.
Elle vient d’être nominée dans trois catégories par les Sotigui Awards du
Burkina. Cette passionnée du cinéma dont le film sera à l’honneur lors de la
cérémonie d’ouverture demain samedi au Palais de la culture Amadou Hampaté Ba,
s’est illustrée dans les grandes productions cinématographiques du Mali, du
Burkina et du Sénégal. Il s’agit, entre autre, de «Guimba, le tyran» de Cheick
Oumar Sissoko en 1995, film qui a d’ailleurs remporté le grand prix du Festival
panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco).
Si FC a commencé sa carrière à la radio nationale au début des années 1980
comme animatrice, elle est montée sur un plateau cinématographique pour la
première fois en 1988 avec le long métrage «Falato ou Orphelin» du réalisateur
Mamo Cissé dans le rôle secondaire : la méchante. En 1999, son premier film
N’golo dit Papi, sur les enfants de la rue, remporte le prix de la Coopération
française au Fespaco. Un prix très convoité à l’époque car l’enveloppe qui y
était associé dépassait celle du grand du Fespaco.
Youssouf DOUMBIA
Dans cette interview, le ministre Daffé salue la décision du Chef de l’État de faire de 2025 l’Année de la culture. Il aborde le Projet Mali Culture 25 mais aussi le rôle et importance de la femme dans la création artistique, l’innovation, la préservation et la transmission du patrimoin.
Dans les lignes qui suivent, le réalisateur malien et directeur du Centre national de cinématographie du Mali (CNCM) livre son analyse sur la participation malienne au dernier Fespaco.
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