Ce style vestimentaire s’est imposé chez certaines grandes dames de Bamako
Tout commence par la tenue, qui est de préférence de couleur sobre, souvent en voile suisse, brodée ou en Basin, où la noblesse de la matière doit immédiatement sauter aux yeux. Ensuite, le sac, qui doit être parfaitement assorti à la tenue, mise sur une élégance minimaliste avec une griffe de renom en toile de fond. Pour compléter cette harmonie, l’étole, aussi appelée «kala», est incontournable. Importée de destinations prestigieuses comme Dubaï ou le Maroc, elle reflète la qualité et doit être en phase avec les autres accessoires.
En parallèle, les lunettes occupent une place centrale dans ce look. Elles incarnent l’élégance discrète, et si l’on doit pleurer, autant le faire avec classe, en arborant une marque prestigieuse. Quant aux chaussures, elles suivent cette même logique. Plates ou avec de petits talons, elles s’accordent toujours avec la tenue et dévoilent un goût raffiné, jamais de pacotille. Pour ajouter une touche de subtilité, les bijoux se veulent discrets mais précieux. Fins, en or ou en argent, ils sont suffisamment sophistiqués pour révéler leur coût sans en faire trop.
Enfin, la touche finale repose sur le chapelet, réservé aux grandes occasions. Souvent si beau qu’il ressemble à un bijou, il est égrené avec des mains parfaitement manucurées, ce qui laisse parfois penser à une petite retouche de vernis avant l’événement. Ce look, véritable symbole d’élégance silencieuse, interroge sur son essence : est-il un hommage discret ou une forme de distinction sociale ? À Bamako, même dans les moments les plus douloureux, le style semble primer.
Anta CISSÉ
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
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Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
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