La déformation de ces engins complique la circulation pour les autres usagers
«En les dépassant, si on n'a pas une visibilité assez longue par devant, on se met en danger. Si un véhicule vient en sens inverse, c'est un accident», affirment des usagers. Trop longs et larges, les conducteurs de ces mastodontes, pour voir les côtés, sont obligés de redimensionner leurs rétroviseurs à l’aide de barres de fer. Et même avec ces rétroviseurs «exceptionnels», leurs manœuvres n’en demeurent pas moins dangereuses pour les autres usagers.
Il leur faut un grand angle pour pouvoir tourner. Ainsi, ces camions se retrouvent souvent bloqués dans les ronds-points. Parfois, tellement surchargés, ils se retrouvent coincés sous les échangeurs, provoquant alors des embouteillages terribles. Aussi, certains axes comme la route Kati-Samè-Bamako enregistre fréquemment des cas d’accidents mortels impliquant ces gros porteurs.
Sur la question du respect des normes relatives aux gabarits, poids et à la charge à l’essieu des véhicules lourds de transport de marchandises, chaque usager de cette route y va de son commentaire. «Nous saluons cette démarche des autorités. Parce que si la mesure est appliquée, les cas d’accidents vont diminuer; surtout sur cet axe très fréquenté par les véhicules gros porteurs.
L’application de la règlementation permettra de protéger nos routes», estime Moussa Bengaly qui emprunte fréquemment cette route. Abondant dans le même sens, Tiambel Guimbayara, habitant de Kati-Sananfara, salue cette nouvelle mesure. «Elle permettra de préserver nos routes et sauver des vies. Mais, il ne faudrait pas que son application soit un effet d’annonce», confie l’usager. Pour lui, les véhicules gros porteurs hors normes sont des dangers dans la circulation.
«En cas d’accident de véhicules lourds sur la route Kati-Samè-Bamako, la circulation est bloquée toute la journée. à cause de la surcharge, certains véhicules gros porteurs ont du mal à franchir la pente menant à Samè. Et souvent, ces engins tombent sur des maisons environnantes», témoigne-t-il.
De l’avis de Adama Traoré, opérateur économique de son État, préserver le réseau routier demande beaucoup de préalables, notamment le respect du poids du matériel roulant sur la chaussée, l’imposition des barrières de pluie et de forte chaleur. «Les routes sont faites sur des normes basées sur le poids à supporter par essieu et de la dimension des véhicules.
Dès que vous déformez en agrandissant ou en rallongeant le véhicule, la circulation devient compliquée pour les autres usagers. En dépassant les normes autorisées ou le poids à l’essieu, on multiplie les cas d'accident et la durée de vie de la route diminue», fait constater cet importateur de divers produits qui prévient que sans mesure d'accompagnement, le pays connaîtra une crise de ravitaillement.
Babba COULIBALY
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