
Les femmes qui
demeurent les piliers des foyers avaient toutes les opportunités d’aller vers
des puits à grand diamètre (la localité compte une demi douzaine) où aller au
marigot en période de crue. Mais nombre d’entre elles préferaient l’eau du
fleuve. Aujourd’hui, la localité vit des jours difficiles en termes de
disponibilité de l’eau qui devient de plus en plus une denrée rare.
Actuellement, seuls
les lacs Télé et Faguibine reçoivent de l’eau, mais pas en quantité suffisante.
Aussi, les nombreux puits à grand diamètre réalisés dans leur totalité ou
presque par des partenaires pour minimiser les risques de maladies liées à
l’eau du fleuve ont été mal entretenus au point qu’ils ont fini par tarir. Les
enfants y jetaient toutes sortes de choses.
Les quelques puits
familiaux, creusés à l’initiative de certains chefs de famille ont été bouchés.
Les héritiers de ces personnes ont prétexté
le manque d’espace pour réclamer la fermeture de ces sources d’eau. Le bras de
fleuve à Goundam reçoit moins d’eau. Face au calvaire de la population, les
ressortissants de la ville ont initié une quête. Les plus nantis devaient
contribuer 7.500 Fcfa et les moins nantis étaient tenus d’apporter 2.500 Fcfa.
Ainsi, 7 millions de Fcfa avaient été recoltés par les ressortissants eux-mêmes
pour la réalisation d’une adduction d’eau pour les 12.000 âmes de la localité
avec l’installation de bornes fontaines dans chaque quartier. À l’époque, la
ville n’avait pas été envahie par des réfugiés internes venus du nord et du
Nord-est de Goundam, peuplés la périphérie. La localité compte aujourd’hui
18.000 habitants. En 2022, la population de la ville a atteint 22.000
habitants.
L’adduction d’eau à
l’époque arrivait à couvrir les besoins de la population. Avec l’arrivée de la
Société malienne de gestion de l’eau potable (Somagep) à Goundam, il y a un peu
plus de quatre ans, le mètre cube d’eau revient à 175 Fcfa, les installations
sont vétustes, la cuve du château ne reçoit plus d’eau depuis près de 7 ans,
l’eau passe directement de la source aux conduits, puis dans les robinets sans
aucun traitement en amont. Les tuyaux sont rouillés, ce qui préoccupe pour un éventuel
problème de santé publique.
Malheureusement, la
Somagep de Goundam connaît aujourd’hui une sérieuse panne de pompe qui plonge
la population dans le désarroi total. Des habitants convergent vers les points
d’eaux qui se trouvent dans certaines écoles, devant la mosquée ou les édiffices
publiques.
Il faut jouer des coudes pour s’approvisionner. Face à la situation
qui fait grincer des dents, certains incriminent l’EDM-SA et la Somagep. Les
autorités locales et certains ressortissants se sont concertés pour la mise en œuvre
d’un plan de sortie de crise. Pour le moment, la population prend son mal en
patience.
Almahadi A. TOURÉ
Amap-Goundam
Rédaction Lessor
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