L’Essor : Quelle analyse faites-vous du match
Mali-Burkina Faso ?
Georges Kouassi : On a assisté à une très
belle rencontre. Une équipe malienne qui avait une ambition bien ficelée et qui
voudrait la concrétiser. On a vu cela à travers les deux buts marqués en début
de première période et en deuxième période. Certainement que le coach Éric
Chelle avait préparé tout cela, ce sont deux buts qui ont donné de la force à
cette équipe malienne et qui ont du coup coupé l’herbe sous les pieds des
joueurs burkinabés, malgré tout ce qu’ils ont donné en deuxième période, ils
n’ont pu aboutir à l’égalisation. Même s’ils ont réduit le score sur penalty.
On a dans l’ensemble assisté à une très belle partie de football. Le Mali
mérite cette qualification parce que dans l’ensemble, il a produit un volume de
jeu assez compacte.
L’Essor : Que pensez-vous de l’équipe du Mali
?
Georges Kouassi : Cette équipe du Mali est
imprévisible. D’abord, elle a commencé très fort devant l’Afrique du Sud (2-0),
on avait pensé que le Mali allait écraser cette poule, basée à Korhogo, mais
après on a vu que ça s’est joué sur des détails. Aujourd’hui (mardi, ndlr),
elle a fait un très bon match contre le Burkina Faso. On ne peut pas se baser
là- dessus pour dire que le Mali est en superbe forme, mais c’est une équipe
évolutive et qui a de très belles individualités. Si ces individualités sont
bien cohérentes et qu’un travail de fond est fait, le Mali peut avoir son mot à
dire dans cette compétition.
L’Essor : Comment voyez-vous le quart de
finale entre le Mali et la Côte d’Ivoire ?
Georges Kouassi : Pour moi, la clé de cette
rencontre sera le mental. L’équipe malienne est en pleine croissance. La
victoire face au Burkina Faso donne de la confiance à l’équipe. Passer le cap
des huitièmes de finale, ragaillardit en tant qu’individu et en tant qu’équipe.
Devant, il y a une équipe ivoirienne, qui était désillusionnée mais après sa
qualification à la dernière minute, il y a eu un sursaut d’orgueil qui a permis
à la Côte d’Ivoire de battre les Lions du Sénégal.
C’est une équipe qui regagne aussi la confiance de son peuple. Ce sera une bataille entre les Aigles et les Éléphants qui va être palpitante dans la sous-région. C’est un combat purement sous régional entre deux pays voisins qui se connaissent bien.
Pour moi, tout match à élimination directe est
plein de suspense, je sais que le suspense sera entier et bien malin celui qui
pourra nous dire le vainqueur de ce match avant le coup de sifflet final. Ce
sera un match engagé.
Interview réalisée par
Ladji Madiheri DIABY
La super coupe de la Fédération malienne de football s'est disputée ce dimanche. Face à son grand rival, le Stade malien de Bamako s'est imposé pour remporter le premier trophée de la saison.
Dans une correspondance adressée au président de la Confédération africaine de football (Caf), plusieurs télévisions nationales africaines ont dénoncé les conditions d'acquisition des droits de retransmission de la Can 2025.
À moins de 24 heures de la finale de la 18e édition de la Coupe de la Banque nationale de développement agricole (BNDA), les deux entreprises finalistes, la Banque internationale pour le Mali (BIM S.A.) et l'Énergie du Mali (EDM S.A.), ont reçu hier leurs équipements. La cérémonie de remise .
La mobilisation pour la CAN, Maroc 2025 est officiellement lancée. La Commission nationale d’organisation et de mobilisation pour la participation du Mali à la compétition était face à la presse, hier pour sa première conférence de presse..
L’Essor : Comment voyez-vous le match contre la Zambie ? Adama Djéfla Diallo : Pour moi, c’est comme une finale parce que c’est un match à élimination directe..
La sélection nationale U17 affronte cet après-midi la Zambie pour une place en huitièmes de finale du Mondial. Le capitaine Tiémoko Berthé et ses coéquipiers ont terminé la phase de poules en beauté, en battant l’Arabie saoudite 2-0 et l’équipe affiche une grande détermination à aller.