
La ville de Koulikoro accueillera la 3è édition
du Festival international Ag’na sous le thème : «Patrimoine et innovation» du
22 au 26 février prochain sur les berges du fleuve Niger. L’information a été
donnée, le week-end dernier au siège du groupe Walaha, lors d’une conférence de
presse. Celle-ci était animée par le président du groupe Walaha Foussyeni
Diakité et le directeur du Festival au désert, Manny Ansar, en présence
d’autres responsables du Festival Ag’na.
Les conférenciers ont expliqué que l’édition
de cette année intégrera beaucoup de nouveautés aussi bien dans l’organisation
que dans la programmation. Le Festival Ag’na a pris corps à la suite d’un
partenariat entre le groupe Walaha et Essakane Production, avec l’idée de créer
un festival hybride de musique/cinéma. Selon Fousseyni Diakité, la nouvelle configuration des deux rendez-vous
culturels répond à un nouveau genre d’événement magique.
Le Festival au désert avec son expertise des
grands événements dans le Septentrion depuis une vingtaine d’années et Ciné
à Dos, qui est aussi à sa 12è édition, apportera aussi son génie numérique et
digital à travers le cinéma, les créations contemporaines et les diffusions d’œuvres
d’art numériques ainsi que ses installations numériques.
Cette édition offre l’occasion aux jeunes cinéastes
de se faire connaître à travers un concours lancé par le festival, en
collaboration avec l’Union malienne des cinéastes, qui a retenu plus de 50
dossiers de candidatures en lice. Cette année, c’est une compétition ouverte
aux longs-métrages et courts-métrages. Manny Ansar a déclaré que l’idée est
d’apporter le maximum du désert sur le sable de Koulikoro autour d’une scène
moderne, créant une vraie rencontre culturelle entre le Nord et le Sud du Mali
et une ouverture sur le monde avec ceux qui peuvent y participer.
Au
menu, il y aura plusieurs projections dans les quartiers de la ville, des
caravanes de paix et des concerts géants. Contrairement aux années passées,
deux scènes sont prévues à savoir la présentielle et la virtuelle, qui sera en
contact avec des universitaires américains. Il y aura également des
master-classes avec les étudiants du Conservatoire des arts et métiers multimédia
Balla Fasseké Kouyaté, des conférences-débats sur l’architecture et innovation.
Il aura également une foire artisanale.
Pour la programmation musicale, plusieurs
artistes de renom, notamment Salif Keïta, Iba One, Kader Tarhanin, M’Bouillé Koïté,
Master Soumy, Thialé Arby, Baba Sallah, Fousco et Djénèba, Faiza, Imarhane de
Tombouctou, Tatouma, Warda de la Mauritanie, Doudou, Cheick 5 Taman, Niaga
Sacko, Babsy, ainsi que des artistes de Koulikoro égayeront le public.
Les conférenciers ont aussi expliqué que toutes les mesures ont été prises par les autorités régionales pour assurer la sécurité des festivaliers, faire respecter les mesures barrières contre la Covid-19 et faciliter l’accès aux lieux. Cette année, le Festival Ag’na sera diffusé en direct sur web TV et sur la plateforme du groupe Walaha. Il est prévu deux espaces. L’un est payant et l’autre gratuit. Rendez-vous est donné pour le 22 février prochain à Koulikoro.
Amadou SOW
Depuis le lancement du projet Culture Mali 2025, le ministère de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme multiplie les activités à Bamako et à l’intérieur du pays pour donner un contenu à la vision du Président de la Transition qui a décrété 2025 comme A.
Le Projet Mali culture 2025 s’attache aussi à la relance d’un dialogue entre les aînés et la jeune génération d’où l’initiation d’une conférence mensuelle dénommée : «Faso baro kéné» dont la conférence inaugurale s’est tenue, mardi dernier à Koulikoro, sous le thème : «.
C’est aujourd’hui que s’ouvre à Koulikoro le premier numéro de la conférence «Faso baro kéné» sous le thème «Maaya ni Dambe pour une culture de Mali kura». Engagées pour la revalorisation de nos valeurs et la refondation de Mali den Kura, les autorités entendent mettre en place un.
À l’occasion de la Journée internationale des femmes et de la symbolique de la proclamation de 2025 comme année de la culture, nous avons rencontré une enseignante initiée au korèdugu à Koutiala. Dans les lignes qui suivent Wassa Dao livre son analyse sur sa société secrète.
On imagine mal un Président ghanéen visiter le Mali sans se rendre au Monument Kwame N’Krumah, l’illustre père de l’indépendance du Ghana, dont les convictions panafricanistes ont été saluées partout en Afrique..
Mme Camara Massitan Dougounè a une histoire et celle-ci mérite d’être contée. Cette femme a la particularité d’être infirmière obstétricienne et cantatrice à la fois. Elle arrive à concilier, admirablement pour le bonheur de ses patientes, et auditeurs ses fonctions professionnelles, e.