
Des créations artistiques, des diffusions de spectacles en direct et des talkshows quotidiens, des «sógóbo» traditionnels, un bal masqué géant, un camping moderne, des manifestations populaires. Mais aussi une conférence-débat sur le thème : «Quelle identité pour le Mali au 21è siècle ?» Voilà en substance, le nouveau concept du Festival des masques et marionnettes de Markala (Fesmamas), prévu du 15 au 21 avril prochain. Ce rendez-vous culturel connaîtra une révolution cette année sous la direction du complexe culturel Blonba.
La nouvelle dynamique a été présentée au public, le week-end dernier, lors d’un cocktail au siège de Blonba à Baco-Djicoroni sous la direction de Alioune Ifra N’Diaye, directeur de ce centre, en présence du maire de la ville de Markala, Adama Siby. Y étaient aussi le secrétaire général du ministère de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne, Modibo Traoré, et plusieurs acteurs du monde culturel.
Cette nouvelle dynamique, selon les initiateurs, vise à faire du festival un outil de développement durable pour la ville de Markala à travers une vision axée sur le tourisme, l’éducation et la citoyenneté. Le maire de Markala expliquera que le Fesmamas est le premier festival indépendant du Mali, ayant permis de donner une reconnaissance nationale et internationale au sógóbó de sa ville.
«En 2012 par son inscription à l’inventaire national des biens culturels pour être ainsi reconnu d’intérêt historique, architectural et culturel, mais aussi en 2014 à travers son inscription par l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité», a détaillé l’édile.
À le croire, le Fesmamas, patrimoine principal de la ville, permettra à Markala d’être membre du Réseau international des villes créatives, lancé par l’Unesco en 2004. Cela, a-t-il indiqué, à travers le programme «Markala, ville créative» de la nouvelle dynamique du festival. D’où le confiage de la restructuration, du développement et de la mise en œuvre du festival pour 10 ans renouvelables par la mairie et l’association le club de Markala à Blonba.
Pour sa part, le secrétaire général du département en charge de la Jeunesse a salué l’initiative et rassuré du soutien de son département à accompagner le projet. Selon Modibo Traoré, c’est une approche culturelle beaucoup plus professionnelle et dynamique. «Ce festival s’inscrit véritablement dans une perspective de développement de la ville de Markala», a-t-il déclaré. Quant à Alioune Ifra N’Diaye, il a rappelé la gestion du festival par son complexe culturel avec une restructuration de concept en un programme de développement de la ville de Markala.
«Ce que nous sommes en train de faire, c’est proposer un programme inédit de festival qui associe tourisme, éducation à la citoyenneté et développement durable d’un territoire», a expliqué le patron de Blonba. Dans l’agenda de cette année, le directeur artistique a cité, entre autres, des créations, des itinéraires touristiques, le bal masqué et le festival à guichet fermé avec le camping moderne pour renforcer la capacité d’accueil de la ville.
L’un des temps forts de la soirée a été la représentation du Sógóbó par des jeunes initiés bamanans. Le Fesmamas se tient chaque année à Markala, un des berceaux du Sógóbó, depuis 1993. C’est une fête rituelle de sortie de masques et marionnettes pratiquée généralement dans les communautés bambaras, bozos, markas et somonos.
Tamba CAMARA
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