
À l’issue de la rencontre, Idrissa Sidibé a été reconduit à la tête de la Fenalait pour un nouveau mandat de trois ans. Il dirige un bureau de 48 membres. Cette Assemblée a réuni les membres de la Fédération, venus des différentes régions du pays. Elle s’inscrit dans le cadre d’une concertation visant à évaluer les actions entreprises et à discuter des mesures à prendre pour renforcer son efficacité et son impact. Lors de la cérémonie d’ouverture des travaux, Idrissa Sidibé a exprimé sa satisfaction face au travail accompli par les membres de l’organisation. Il a rappelé les étapes clés du processus qui a permis à la Fédération d’atteindre un certain niveau de structuration depuis sa création en 2006.
«Nous allons écouter le rapport d’activités et financier du bureau sortant, qui a été mis en place en 2021. Nous en débattrons et en tirerons les conclusions nécessaires pour procéder au renouvellement du bureau. L’organisation est essentielle pour une Fédération, et il est impératif d’élire un nouveau bureau issu de cette assemblée inclusive afin de relever les défis qui nous attendent», a-t-il affirmé. Idrissa Sidibé a poursuivi en évoquant les réalisations de la Fédération et les projets qui n’ont pas pu aboutir.
Il n’a pas passé sous silence les difficultés rencontrées, notamment les défis liés à la nutrition des bétails, qui demeure une question essentielle pour le développement du secteur laitier. «Nous avons entamé un processus de création d’industries laitières. Nous avons déjà construit une usine, mais des difficultés internes ralentissent encore son fonctionnement. Il est primordial de résoudre ces problèmes pour permettre à l’industrie de se développer pleinement», a-t-il précisé.
Le président de la Fédération a également mis en lumière l’importance de la structuration du secteur laitier au Mali. Depuis la création de l’organisation en 2006, la Fédération a fait des efforts pour cibler toutes les zones du pays et désigner des représentants locaux afin d’assurer une couverture nationale. Toutefois, des obstacles demeurent, notamment en ce qui concerne la gestion des ressources et la mise en place de structures adaptées à l’ampleur des défis à relever. Pour sa part, Ousmane Tall, le représentant du ministère de l’Élevage et de la Pêche, a salué l’initiative de la Fédération et a réaffirmé l’engagement de son département à soutenir les actions entreprises par les éleveurs.
«Nous sommes conscients de l’effort déployé par la Fédération pour améliorer la qualité du lait au Mali et soutenir les éleveurs. Le ministère est pleinement engagé à vous accompagner dans vos projets», a-t-il déclaré. Il a aussi souligné l’importance d’une coopération continue entre la Fédération et les autorités publiques pour atteindre les objectifs fixés.
Aminata Djibo
Rédaction Lessor
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