
A. Coulibaly, cultivateur de son état a comparu la semaine dernière devant les juges de la Cour d’assises pour avoir tiré avec un fusil sur deux de ses enfants adoptifs. Lorsqu’il a manqué ses cibles, il s’en est pris à des voisins avec son arme.
Les deux enfants
rescapés avaient l’intention de construire des maisons dans leur famille
d’adoption. En tant que chef de famille, A. Coulibaly s’y était opposé. Il a prétexté
que, non seulement les enfants étaient nombreuses mais que la concession n’était
pas assez grandes pour les constructions. Pour pallier à toute éventualité, en
accord avec l’imam, il leur a proposé des parcelles dans son champ en dehors du
village.
Mais en dépit de toutes les interventions des tierces personnes
effectuées auprès des deux garçons afin qu’ils abandonnent leur projet, ces
conseils sont tombés dans l’oreille d’un sourd. Il s’est trouvé que les garçons étaient encouragés dans leur
projet par un proche du village qui leur avait dit d’aller au bout de leur
logique.
Le 25 janvier 2019, les deux enfants adoptifs ont donc
commencé à mettre leur projet en exécution
en démolissant des pans de murs du domicile familial pour avoir de
l’espace et construire leurs maisons.
Ayant constaté le début des travaux, A. Coulibaly a piqué une vive colère. Il est
rentré dans sa chambre pour en ressortir avec un fusil et tire sur les deux
enfants adoptifs. Ces derniers ont eu la
chance de ne pas être atteints par les projectiles. Ils se sont alors enfuis.
Mais dans sa folie meurtrière, A. Coulibaly fait irruption chez S Traoré, un
voisin qu’il suspectait de les avoir encouragés à réaliser leur projet.
Sans hésité
d’un seul seconde, il a tire à l’aveuglette et deux personnes ont été touchées
par les balles. L’un a été grièvement atteint à l’œil et l’autre a perdu la
vie. Après son forfait, A. Coulibaly a pris la fuite pour se rendre chez un
oncle à Monimpébougou. C’est là où il a été arrêté avant d’être remis aux
gendarmes de la Brigade territoire de Macina, où les faits se sont passés. La
Cour d’assises a renvoyé son dossier à la prochaine session pour complément
d’informations.
Tiédiè DOUMBIA
... Le parricide écope de dix ans d’emprisonnement
Depuis sa tendre enfance, il assistait impuissant aux interminables querelles de ses parents. Il a fini par perdre patience et a commis l’irréparable
TK a aussi comparu à la barre pour « Parricide ». Ce trentenaire était suspecté
d’avoir tiré sur son propre père. Cela s’est passé dans le village de Tiafina
dans le Cercle de Kolokani.
De l’arrêt de renvoi, il ressort que dans la nuit du 1er au 2 janvier 2018,
dans le village sus nommé, T.K a fortuitement coïncidé avec une altercation
entre son père B.K et sa mère S.T. Au cours de cette discussion, l’époux
injuriait grossièrement son épouse et lui menaçait de mort et/ou de répudiation.
Angoissé par le fait d’assister depuis son enfance à de pareilles scènes
d’agressions verbales, voire physiques contre sa mère, T.K essaya de calmer son
père afin qu’il revienne à de meilleurs sentiments. Puis, il lui a proposé
d’attendre le lendemain matin pour discuter du problème et le résoudre.
Ainsi dit, ainsi fait. Le lendemain matin, dès que le soleil s’est levé, le père a
repris les hostilités contre son épouse avant de la chasser du domicile
conjugal. L’épouse est allée se refugier chez son oncle dans l’autre bout du village. Ce dernier à
son tour a tenté de faire raisonner son époux pour le calmer, sans succès.
L’oncle de la femme a décidé de recourir à de bonnes volontés, notamment le
conseil du village en vue de ramener le belliqueux chef de famille à la raison,
mais surtout afin que son épouse puisse regagner le domicile conjugal, mais en
vain.
Non content du fait que son fils TK est intervenu entre eux,
le père s’est saisi d’un bâton puis a pourchassé le garçon. Il voulait le
surprendre du dos et lui infliger des coups. Alerté par les cris de son frère
cadet IK, TK se retourna soudainement et parvint à esquiver le coup de bâton de
son père. Entraîné par son élan, le père chuta à terre et son bâton lui échappa
des mains. T.K le prit et asséna des coups à la tête de son père. Celui-ci a été
grièvement atteint puis a succombé des suites de ses blessures reçues.
Envahi de tristesse après son forfait, T.K s’est rendu de
lui-même à la Brigade territoriale de gendarmerie de Kolokani. à l’issue de
l’enquête, il a été poursuivi et inculpé devant le magistrat instructeur pour
parricide. à la barre, l’accusé T.K a reconnu les faits tels qu’ils ressortent
dans l’arrêt de l’accusation. à la suite des débats, la Cour l’a déclaré
coupable et l’a condamné à 10 ans de prison.
Yaya DIAKITÉ
Rédaction Lessor
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