
Le
sous-secteur de l’élevage est pratiqué par 80% de la population et 30% de cette
population tirent leurs revenus de l’élevage. Ces chiffres ont été donnés par
le ministre délégué auprès du ministre du Développement rural, chargé de l’Élevage
et de la Pêche, Youba Ba, qui était l’invité hier de l’émission «Mali kura
taasira».
Le ministre Ba soulignait ainsi l’importance de ces secteurs pour l’économie
nationale et les stratégies nationales pour l’atteinte de la sécurité
alimentaire et nutritionnelle.
En la matière, il a précisé que la Loi
d’orientation agricole de 2006, le Cadre stratégique pour la relance économique
et le développement durable (Credd 2019-2023) sont les cadres de référence pour
notre pays. S’y ajoutent la Politique du développement agricole adoptée en 2015
et le Plan national des investissements dans le secteur agricole (PNISA
2015-2025).
Pour le ministre délégué auprès du ministre du
Développement rurale, chargé de l’Élevage et de la Pêche, notre élevage se
porte bien. En témoigne notre rang de deuxième producteur de cheptels de la
Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et la première
place dans l’espace Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) avec
plus de 12 millions de bovins, 27 millions d’ovins caprins et plus 50 millions
de volailles.
«Nous avons un secteur qui est en train de se développer et
d’occuper une place importante dans le développement de façon générale. Nous
sommes en train de prendre toutes les dispositions pour que ce secteur puisse
aller de l’avant», a dit Youba Ba.
Il a, ensuite souligné les efforts en cours
qui permettront une réduction drastique des malentendus entre éleveurs et
agriculteurs. «Pour atténuer ce problème et son impact sur notre élevage, nous
avons eu à accompagner la contractualisation de deux conventions de cession
entre l’Office du Niger et le Conseil régional de Ségou pour la mise à
disposition de 150.000 ha qui seront dédiés à l’élevage. Ces aménagements
pastoraux seront mis à la disposition exclusive des éleveurs et leur bétail
pour la prospérité de notre élevage. Nos éleveurs vont en Côte d’Ivoire et en
Guinée par ce qu’il y a des espaces aménagés dans ces pays», a-t-il expliqué.
Ces efforts seront vains si on ne travaille
pas de façon à rendre possible l’exportation de la viande plutôt que de
continuer à exporter le bétail sur pied, a insisté le ministre Youba Ba. «Les
pays du Golfe attendent de notre pays, depuis 2014, plus de 100 millions de
carcasses, mais les conditions ne sont pas totalement réunies. Nous devons
davantage positiver ces actions pour qu’on puisse exporter de la viande».
Concernant l’approvisionnement des marchés pendant la fête de la Tabaski, le ministre Ba a dit pouvoir continuer à compter sur nos Forces de défense et de sécurité pour accompagner la vente promotionnelle des moutons.
Amadou GUÉGUÉRÉ
Rédaction Lessor
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