
La ministre de l’éducation
nationale fut la première à se prêter à cet exercice devant le CNT. Elle répondait
aux questions d’Adama Fomba sur le nombre des écoles fermées dans notre pays
depuis le début de la crise, le sort réservé aux enfants vivant dans les zones
où les écoles restent fermées et les mesures prises pour la réouverture des établissements
fermés.
En réponse, Mme Sidibé Dédéou
Ousmane a précisé qu’au Mali, il y a 26 académies sur lesquelles, 10 sont
concernées par la situation des écoles fermées. Et les régions concernées sont
Kidal, Gao, Koulikoro, Koutiala, Ménaka, Tombouctou, Mopti, Ségou et Sikasso.
La ministre a fait savoir que son département compte aujourd’hui 24.780 lieux
d’apprentissage scolaire, 2.195 centres de développement de la petite
enfance, 19.192 écoles fondamentales, 1.148
établissements d’enseignement secondaire général et 729 établissements
d’enseignement secondaire technique et professionnel. S’y ajoutent 19 établissements
d’enseignement normal et 1.197 centres d’éducation non formelle.
Mme Sidibé Dédéou Ousmane a
précisé que le nombre d’écoles fermées à la date du 30 avril 2022 s’élève à
1.770. Mais ce chiffre a été revu à la
baisse en fin mai 2022 quant a été fait
cas de 1.652 écoles fermées. Parlant du sort réservé aux enfants vivant dans
les zones où les écoles sont fermées, elle dira que le gouvernement et ses
partenaires ont initié beaucoup de mesures visant à garantir le droit à l’éducation
des enfants affectés par l’insécurité.
Parmi ces stratégies, elle a cité, la création de structures d’accueil,
l’ouverture d’espaces temporaires d’apprentissage dans les sites des déplacés
et des réfugiés, le recrutement des enfants déplacés dans les écoles des
localités d’accueil, la délocalisation des écoles ou des centres d’examen.
En outre, elle a souligné la
réorganisation des programmes scolaires, le renforcement de la pédagogie des
grands groupes, le recrutement d’enseignants volontaires, l’ouverture des
cantines scolaires, la dotation des apprenants en kits scolaires, la prise en
charge des élèves candidats déplacés.
La ministre a fait savoir que cette année,
il y a plus de 9.900 candidats déplacés dont la prise en charge nécessite un
budget de 171 millions de Fcfa. Enfin, elle a cité quelques actions en cours
pour la réouverture des écoles fermées.
Quant au ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du territoire et de la Population, il répondait aux questions d’Aboubacar Sidick Fomba sur les raisons de l’inertie dans la résolution des problèmes fonciers malgré l’adoption d’une nouvelle loi domaniale et foncière, le travail de la commission interministérielle de lutte contre la délinquance foncière, de la commission d’enquête sur la zone aéroportuaire, les mesures prises pour anticiper les incidents survenus lors de la distribution des logements sociaux.
IRRÉGULARITÉS- En réponse, Bréhima Kamena a souligné que cette loi qui constitue un remède aux maux que notre pays connait dans le domaine du foncier, mérite d’être expliquée pour sa mise en œuvre adéquate.
Selon lui, son application est une
priorité pour son département qui y travaille. Et dans ce sens, il a cité la
mise en place d’une commission de gestion précontentieuse des litiges fonciers,
de la fiche Ninacad, etc.
Il a fait savoir que la commission interministérielle
de lutte contre la délinquance foncière et la commission d’enquête sur la zone
aéroportuaire sont en train de faire leur travail.
Parlant des logements
sociaux, le ministre Kaména dira qu’il a trouvé qu’il y avait déjà une
commission qui travaillait sur les logements sociaux. Selon lui, quand la liste
de la deuxième tranche des 12.566 logements sociaux a été publiée, des irrégularités
ont été décelées. L’irrégularité principale est que la liste contenait des
personnes qui n’avaient pas de récépissés de demandeurs.
également, des centaines de personnes ont prétendu
que sur la liste, se trouvent des numéros des logements qu’elles occupent déjà
et pour lesquelles, elles ont des notifications.
Bréhima Kamena a indiqué que
c’est pourquoi, le processus a été suspendu et une nouvelle commission
mise en place. Et pour anticiper sur ce genre de désagréments, la nouvelle
commission de 19 personnes est composée des représentants de neuf départements
ministériels, des directions techniques, de la représentante des organisations
féminines, du Conseil national de la jeunesse et de deux personnes ressources.
Dieudonné DIAMA
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