
En toute discrétion, précise une source sécuritaire nationale, les services spécialisés déjouent une opération impliquant un groupuscule de militaires, de civils et un élément des services de renseignement français.
Que s’est-il passé réellement ? Il ressort que la France a envoyé au Mali un élément de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) sous la couverture diplomatique. Son nom : Yann Christian Bernard Vezilier. L’intéressé est à Bamako depuis un an. Officiellement, il est 2è secrétaire à l’ambassade de France. Mais la fiabilité des informations obtenues permettra de savoir que sa mission était tout autre chose. Les éléments de renseignement sur l’homme l’attestent.
En effet, Yann Christian Bernard Vezilier avait pour mission de préparer et d’exécuter une opération de déstabilisation des Institutions de la République. C’est ainsi qu’il a discrètement rencontré beaucoup d’acteurs politiques et de la société civile. Il a commencé à fréquenter aussi plusieurs « grins » à Bamako pour sonder l’opinion sur la marche de la Transition.
En vue d’atteindre l’objectif ultime recherché, l’agent de la DGSE française devait compter surtout sur certains officiers, sous-officiers et même des militaires radiés des rang de l’armée. Peine perdue. Les services spécialisés veillent au grin. Tout le mouvement était surveillé comme du lait sur du feu.
Début août, révèle la même source, les arrestations commencent. Et c’est jusqu’au samedi 9 août 2025 qu’une note d’information tendancieusement élaborée circule sur des groupes whatsApp annonçant l’arrestation du Général de brigade Nema Sagara. La suite est connue. Les médias français entrent dans la danse en relayant en boucle l’information avec des éléments de langage comme « général populaire », « des militaires proches de tel ou tel » etc.
La note fait observer que ces médias français ont même annoncé l’arrestation du Général Abass Dembélé bien avant qu’il ne le soit. Pour information, le général Abass Dembélé a été arrêté le 10 août 2025 et le général Nema Sagara le 07 août 2025, précisé la source.
Quelle était leur motivation ? Visiblement : renouer avec les anciens partenaires du Mali. Pour cela, ils avaient tout un plan de mobilisation des politiques et de la société civile. Des actions étaient envisagées également en vue de saper le moral des troupes ou même créer le doute dans la chaine de commandement.
C’était sans compter sur la vigilance des services spécialisés. Et de rassurer que le feuilleton continue puisque le gouvernement annonce que les investigations se poursuivent pour identifier d’éventuels complices.
Rédaction Lessor
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