
Pr Ichaka Menta
Le Pr Ichaka Menta, cardiologue au CHU Gabriel Touré dit que c’est
un signe qu’on voit dans beaucoup de maladies. Il est important de le prendre
en charge immédiatement, car il annonce parfois la crise cardiaque. Selon le
cardiologue, c’est à cause de cette douleur thoracique que le cœur tue généralement.
D’où la nécessité de mettre en place un circuit ou un réseau médical de prise
en charge de cette douleur. Mieux, une structure bien équipée pour la prise en
charge de cette maladie.
Le spécialiste souligne que la douleur peut se présenter sous forme de brûlure, de serrement, de broiement. Parfois, c’est une douleur sous forme de crampes qui va irradier vers l’épaule, la mâchoire et le bras gauche. Il précise que cette description classique de la maladie ne représente pas le tableau le plus fréquent surtout quand il s’agit de personnes âgées ou diabétiques. Le toubib veut dire par là que la douleur peut se ressentir sous forme de gène ou de malaise dans la poitrine.
«Dans tous les cas, quelle que soit l’expérience de la douleur, il faut penser à la résoudre à l’hôpital disposant d’un électrocardiogramme», conseille-t-il, avant d’ajouter que c’est le moyen le plus sûr (électrocardiogramme) de faire le diagnostic de la crise cardiaque et envisager une prise en charge salvatrice. La survie à cette maladie est liée surtout à la rapidité de la prise en charge. «Plus on arrive rapidement à l’hôpital, mieux on s’en sort», indique-t-il. Selon le médecin, le début de la maladie et le premier contact avec le médecin ne devrait pas dépasser idéalement 30 minutes. Cela veut dire que dès que le patient a mal, il cherche à rentrer en contact avec un personnel médical. Il précise que le malade ne doit pas partir à pied à l’hôpital, car cela peut aggraver la maladie. Il faut donc chercher un moyen de déplacement et arriver le plus rapidement possible à l’hôpital. Dès que la douleur commence, il faut observer un repos.
Quelle que soit la localisation de la douleur dans le thorax, il faut voir un médecin dans les 30 minutes au plus tard et réaliser un électrocardiogramme. «Si le malade est vu dans les 2 ou 3 heures qui suivent par un cardiologue, il peut être sauvé. Dépassé cela, la survie reste un jeu de hasard», souligne-t-il.
D’après le praticien hospitalier, nous sommes dans une sorte de transition démographique dans la mesure où, la prise de poids devient un réel problème aussi bien chez les enfants que les adultes. La conséquence lorsque cette prise de poids est associée à d’autres facteurs de risque cardio-vasculaire comme l’hypertension artérielle, les troubles lipidiques ou le mauvais cholestérol, le diabète, la cigarette, elle devient le terrain d’expression par excellence de cette douleur. Aussi, le manque d’exercice et l’éclosion des «fast food» favorisent considérablement le développement de cette maladie. à noter également que la pratique de l’exercice physique intense surtout sans bilan cardiaque préalable est dangereuse.
C’est une maladie très fréquente chez les personnes qui sont exposées à ces facteurs de risque. Mais certaines prédispositions génétiques peuvent favoriser la maladie. Dans les familles où, il y a une notion de mort subite (sujet jeune de moins de 50 ans), il faut penser à une tare génétique qui favorise en ce moment la maladie. Sinon, Pr Menta précise que de façon générale la douleur thoracique est une maladie du sujet âgé (hommes 50 ans, femmes 65 ans).
La complication la plus redoutable de la maladie est en général la mort subite qui survient dans les 24 heures qui suivent le début d’une symptomatologie dans un contexte inattendu. Elle peut se compliquer en insuffisance cardiaque, trouble du rythme (survenue de perte de connaissance) ou d’accident vasculaire cérébral. C’est pourquoi, le cardiologue dit que la prévention est capitale. Il faut aussi lutter contre les facteurs de risque en soignant son hypertension ou son diabète, en mangeant sain (fruits et légumes) en évitant les graisses animales et en faisant de l’exercice physique.
Quand la douleur arrive, il faut arrêter tout mouvement et appeler au secours. Et ne jamais essayer de forcer ou attendre le lendemain pour venir à l’hôpital, car cela peut détruire les muscles cardiaques. Pour la prise en charge de cette maladie, les structures de prise en charge font défaut. Le Mali n’en dispose que deux et toutes sont dans des établissements privés. Il urge que les autorités mettent en place une structure complémentaire publique dotée d’une table de coronarographie qui permet de désobstruer les coronaires du patient et de dilater la partie rétrécie.
Fatoumata NAPHO
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