
La campagne de sensibilisation durera trois jours
L’Agence nationale de la sécurité
routière (Anaser), en partenariat avec la direction urbaine de protection de
l’environnement (Dubope) et la police, a débuté hier une campagne de
sensibilisation pour la libération du domaine public routier en Commune IV du
District de Bamako. En plus de la capitale, cette mission de sensibilisation de
72 heures concernera certaines grandes villes du pays.
En Commune IV, cette opération
de prospection pour la libération du domaine public a commencé à la périphérie
d’Hamdalaye ACI pour prendre fin au marché de Wolofobougou. Elle a consisté à
repérer toute anormalité sur le passage routier et à afficher en plusieurs
endroits ce message: «Veuillez libérer la chaussée avant 72 heures».
Un message adressé à ceux
ayant abandonné leurs vieilles voitures au bord des goudrons, aux propriétaires
de kiosques empiétant sur la voie publique et autres commerçants dont les
stocks (tas de bois, de charbons ou de céréales) débordent sur le domaine
public.
Le directeur général de
l’Anaser a contextualité cette lutte, en rappelant qu’elle fait suite à la
validation des statistiques d’accidents de la circulation routière de l’année
2022. Selon Ousmane Maïga, il est apparu que 58% des victimes d’accidents sont
de Bamako ou ses environs. Et parmi les causes, a-t-il précisé, «nous avons
recensé l’occupation anarchique des voies ouvertes à la circulation publique.
Et la plupart des victimes sont des commerçants (es) au bord de ces goudrons».
Ainsi est-il apparu nécessaire
de mener une campagne de sensibilisation à l’endroit de ces commerçants détaillants
qui occupent inégalement le domaine public routier. Cela, tout en leur
expliquant les dangers liés à leur présence sur ce domaine. Heureusement, ils
ont été compréhensifs et indulgents. «La plupart de nos voitures sont entassées ici à défaut des pièces
introuvables», s’est justifié Mambi Wally, un mécanicien à la place de
Hamdalaye Cimas. Puis, il a jugé cette initiative de sensibilisation «noble»
avant de s’engager à faire déplacer ses vieilles voitures dans le délai
imparti.
Le maire de la Commune IV,
Adama Bereté, a remercié l’Anaser et sollicité la compréhension de la
population. «Compte tenu de la loi, il est anormal d’occuper les voies
publiques. De plus, en cas de dérapage, on ne pourra pas compter les dégâts.
Certes, ces occupants illégaux sont à la recherche du prix du condiment, mais
il faut après tout se mettre à l’abri du danger», a-t-il déclaré.
Kadiatou OUATTARA
Rédaction Lessor
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