
Manifestation de nos compatriotes devant le siège de l’Onu à l’occasion du discours du Premier ministre par intérim, le colonel Abdoulaye Maïga
Rarement
un discours aura aussi marqué les annales de l’Assemblée générale des Nations
unies comme l’a été la récente intervention du Premier ministre par intérim,
Abdoulaye Maïga, à la 77e session. Elle n’a laissé personne indifférent,
adversaires comme sympathisants. Nous avons recueilli les réactions des
ressortissants africains aux états-Unis. Qu’ils soient ressortissants de
l’Ouest du Centre ou de l’Est du continent, les Africains sont émerveillés par
l’intervention d’Abdoulaye Maïga.
à
l’instar de Diolla Bagayogo, professeur émérite de physique à Southern
University de Louisiane pour qui le discours du Premier ministre Maïga est
totalement inspiré des réalités et des difficultés que les Maliens vivent
depuis environs 10 ans. Des réalités qui devraient être dites depuis longtemps
mais qui ne l’ont jamais été jusqu’à maintenant. Lui aussi pense que les
autorités françaises actuelles sont une junte au service de l’obscurantisme,
puisqu’elles ont toujours exploité le Mali à outrance.
Il salue de passage la
différence que le Premier ministre par intérim a fait entre les autorités
françaises et le peuple français. L’enseignant qui a dirigé les Assises
nationales de la refondation à Washington, s’inquiète néanmoins du sort de ces
milliers d’enfants du centre et du nord du pays qui ne vont pas à l’école, même
s’il reconnaît que l’Armée est en train de monter en puissance.
Pour
Merry Diakité, un conseiller financier habitant dans le Bronx, à New York,
l’intervention du Premier ministre par intérim, a fait la fierté de tous les
Maliens. Elle a aussi permis de faire connaître encore un peu plus le Mali. Il
dit avoir toujours souhaité un tel discours aux Nations unies de la part d’un
pays africain, et c’est tant mieux si c’est venu de son propre pays, le Mali.
Diakité pense qu’il faut du courage pour tenir ce langage de vérité à la
tribune des Nations unies.
Kader Tounkara est un Malien qui vit à Washington. Il dit tout avoir été impressionné par le respect qu’Abdoulaye Maïga leur a montré, eux qui étaient venus l’accueillir devant le siège des Nations unies. “Il a fait arrêter son cortège en pleine circulation pour venir nous saluer. Il nous a rendu encore plus fiers du drapeau malien que nous brandissions», dit-il.
CHANGER
DE NATIONALITÉ- Rencontré sous une fine pluie dans la rue 116 Street à Harlem,
à New York, Moussa Sène est un jeune Sénégalais qui pense que le discours a
touché tout le monde, même ceux qui ne l’ont pas écouté. “J’ai pas
personnellement écouté le discours mais j’en ai eu les échos et ça m’a rendu
heureux et fier”, dit-il. Pour ce jeune Mauritanien qui tient une boutique à
Harlem, le Premier ministre par intérim est apparu comme la réincarnation de
Thomas Sankara à l’ONU. Lui salue le ton révolutionnaire du discours et les
piques contre les autorités françaises.
Sur
la chaîne Youtube des Nations unies même, les Africains ne tarissent pas
d’éloges à l’endroit du colonel Maïga. Au moment où nous publions cet article,
ils étaient des milliers à réagir sur le site. à l’instar de Joel Angaman, qui
écrit : “Je suis tout simplement fier d’être Africain en écoutant ce brave fils
de Mama Africa. Malheureusement, les autres chefs d’États n’ont pas ce
courage de porter haut les couleurs de l’Afrique.”
“Je suis Sénégalais mais en écoutant cet
homme, j’ai vraiment envie de changer de nationalité. Vive le peuple
malien”, confie un Laurent Sambou. “Je suis Béninois, c’est le temps de
prendre notre destin en main”, renchérit Honore Madia. “Le Mali va diriger les
états-Unis d’Afrique, s’exclame Ish B. de la Gambie. “Je suis si fière du Mali.
J’ai rarement vu une autorité africaine dire des vérités aussi poignantes
devant cette assemblée”, dit une autre internaute.
Mais
pourquoi le Conseil de sécurité de l’ONU ne convoque toujours pas la réunion
urgente demandée par le Mali ? Diola Bagayoko croit savoir que c’est parce que
la France la bloque tout simplement. Le Mali doit passer outre les Nations
unies et publier sur l’ORTM les preuves contre la France pour les montrer au
monde entier, suggère Kader Tounkara. Pour Merry Diakité, c’est la France et
les états-Unis qui sont à la base du blocage, accusant les Américains d’être de
mèche avec les Français.
Mamady KABA
Rédaction Lessor
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