
Des camions
attendent la levée des barricades
Les routes internationales Diéma-Bamako, Diéma-Kayes,
Diéma-Nioro-Nouakchott, sont carrément coupées si bien qu’il est difficile même
à un piéton de se frayer un passage.
Adama Sidibé, convoyeur dans
une compagnie de transport, adhère au mouvement de protestation. Mais il
affirme que cette situation pourrait avoir des conséquences dramatiques. Dans
un bus, par exemple, il peut y avoir une personne gravement malade. Si elle
n’est pas acheminée à temps, elle peut mourir. Le cas des femmes et des enfants
aussi est à prendre en compte.
Mme Mariam Samaké, en
partance pour Kayes, qui précise ne pas
être ressortissante de Diéma, souhaite que ce mouvement d’humeur continue, afin
que les populations de Diéma soient desservies correctement en eau et en électricité.
Pour Modibo Tamboura,
vendeur ambulant de boisson, «c’est l’affaire de nous tous». «Depuis que cette
coupure d’électricité a débuté, moi je suis obligé de commander de la glace
jusqu’à Nioro», fulmine l’homme.
Salif Bathily est passager
d’un bus. Il s’indigne et dit : «On nous a mis en retard. Ils ne devraient
pas s’en prendre aux routes, qui n’ont rien à avoir avec leurs problèmes d’eau
et d’électricité. »
Inoussa Cissé, vendeur de viande grillée au quartier Razel, prend son mal en patience. S’il n’y a pas de courant, c’est une grande perte pour lui.
Les délégués des protestataires ont été reçus par
le premier adjoint au préfet, Djigui Keita. Leur porte-parole, Nakounté
Diakité, a transmis aux autorités les messages de ses concitoyens. «Trop, c’est
trop ! Les populations de Diéma sont fatiguées de vivre ce calvaire»,
clamait-il.
Les jeunes se sont dit décidés «à aller jusqu’au bout, jusqu’à l’arrivée du nouveau groupe électrogène tant de fois promis à Diéma ».
En réponse aux doléances des
manifestants, le président du Conseil de Cercle, Makan Koma, a exprimé aux
jeunes son soutien, ajoutant que leur lutte est noble. Mais il n’a pas
cautionné le blocage des routes.
Selon lui, cela pourrait
aggraver davantage l’insécurité dans la ville, sans compter d’autres problèmes
inhérents. Il a rappelé tous les efforts entrepris pour stabiliser le courant
et l’eau dans la ville de Diéma. En direction des protestataires, il a prôné
l’apaisement, «pour un meilleur dénouement».
Abondant dans le même sens,
le premier adjoint au préfet, Djigui Keita, a demandé «humblement aux
protestataires de lever les barricades pour ne pas entrainer d’autres crises
pour les paisibles populations qui ne les méritent pas ». Il a réitéré
l’engagement des autorités locales à apporter des solutions idoines, «dans la
mesure de leurs compétences», à
l’absence d’eau et d’électricité qui perdure dans la ville de Diéma depuis
plusieurs mois.
Selon les dernières informations, toutes les barricades ont été levées.
Ouka BA
AMAP Diéma
Rédaction Lessor
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