
De retour de Saint-Pétersbourg où il a pris part au 2è Sommet Russie-Afrique, le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, a été accueilli hier en héros par des milliers de ses compatriotes. Ce premier voyage du chef de l’État à l’étranger depuis son investiture en 2021 a été très bénéfique pour notre pays. C’est pourquoi, les Maliens, dans une mobilisation spontanée, lui ont réservé un accueil populaire de l’Aéroport international Président Modibo Keïta-Sénou jusqu’à son domicile au camp Soundiata Keïta de Kati.
C’est vers 9h47 que l’avion présidentiel en
provenance de la Russie s’est posé sur le tarmac de l’Aéroport international Président
Modibo Keïta-Senou. Le comité d’accueil l’attendait au niveau du Pavillon présidentiel.
Le colonel Assimi Goïta a été accueilli à sa descente d’avion au bas de la
passerelle par le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga, accompagné par le
gouverneur et le maire du District de Bamako. Le comité d’accueil était également
composé du président du Conseil national de Transition (CNT), le colonel Malick
Diaw, et des membres du gouvernement.
Après les honneurs militaires et les
salutations d’usage, le chef de l’État, qui n’a fait aucune déclaration, s’est
installé dans son véhicule avant que son cortège ne prenne la route. Au
rond-point qui mène à l’aéroport, un premier comité d’accueil l’attendait. Une
centaine de personnes s’étaient massées à ce niveau pour lui réserver un
accueil chaleureux.
Le cortège présidentiel a ralenti. Dans cette masse, on
pouvait voir de nombreuses personnes munies du drapeau du Mali et de celui de
la Russie. D’autres tenaient des photos des présidents Goïta et Poutine se
serrant la main. «Assimi nana, Assimi nana, Mali kounawolobaga nana !
(Assimi est de retour. Le sauveur du Mali est là ndlr) scandaient certains dans
la foule sous les bruits des vuvuzela.
À 300 mètres de là, des dizaines de personnes
du troisième âge étaient debout au bord de la route tenant également les
drapeaux de la Russie et du Mali pour certains, des photos des présidents
Assimi Goïta et Vladimir Poutine pour d’autres. Ainsi que des photos des deux
chefs d’État prises lors du sommet de Saint-Pétersbourg.
Le cortège présidentiel
a poursuivi son trajet jusqu’au niveau du Parc des expositions de Bamako. Aux
alentours de ce Parc se trouvent de nombreux garages automobiles, des pépinières,
des ateliers de menuiserie, des vendeurs de sable et de gravier et des
personnes qui travaillent dans plusieurs autres domaines. Une grande mobilisation
spontanée a eu lieu à ce niveau. Plusieurs centaines de personnes (hommes,
femmes, jeunes…) se sont retrouvées aux abords de la route pour être témoins du
retour du chef de l’État de la Russie.
De nombreux motocyclistes se sont joints au cortège présidentiel scandant le nom du président de la Transition. Du Parc des expositions jusqu’au niveau de l’hôtel Olympe, il y avait des mobilisations spontanées partout des deux côtés de la route. Et à chaque carrefour, le nombre de motocyclistes qui suivaient le cortège augmentait toujours criant le nom du chef de l’État. Un constat : de nombreux conducteurs de mototaxi ont abandonné leur travail pour suivre le cortège présidentiel. «Assimi Goïta est notre héros. Il est le libérateur du Mali», lançait un conducteur de mototaxi qui suivait le cortège.
Après avoir traversé le pont Fahd, le cortège
présidentiel a trouvé une grande
mobilisation au niveau du monument de l’Indépendance.
Devant l’Institut français
et tout le long du boulevard de l’Indépendance, plusieurs centaines de
personnes s’étaient massées tenant en main, les drapeaux du Mali, de la Russie,
les photos des présidents Goïta et Poutine. Et avec le même engouement,
plusieurs d’entre eux chantaient une chanson en hommage au président de la
Transition. Tandis que d’autres scandaient «Vive Assimi, Vie Poutine !
Assimi le sauveur ! Assimi notre héros...».
La mobilisation était tellement grande au
niveau du boulevard de l’Indépendance que le cortège présidentiel a eu des
difficultés pour se frayer un chemin. Pendant ce temps, à l’entrée de l’échangeur
au niveau du cinéma Babemba, les policiers avaient mis une barrière pour tenter
de stopper la centaine de motocyclistes qui suivaient le cortège car
certains faisant des rodéos sur la route. Mais rien n’en fit. Les forces de
l’ordre ont fini par leur céder le passage.
«C’est notre héros et on veut
l’accompagner chez lui», disaient certaines motocyclistes au moment où les
policiers leur bloquaient le passage. Après avoir réussi à franchir ce barrage,
les motocyclistes ont suivi le cortège jusqu’à Koulouba où ils ont été bloqués
au niveau du dernier rond-point qui mène au CHU du Point G.
Le cortège présidentiel a continué son chemin alors qu’il y avait également de la mobilisation tout le long de la route jusqu’à son arrivée à la résidence du chef de l’État au camp Soundiata Keïta de Kati.
Dieudonné DIAMA
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