Danse au Mali : Une expression culturelle qui essaime

De plus en plus d’Occidentaux désirent apprendre les danses traditionnelles africaines, dont les vertus ne sont plus à prouver : véritable art, sa pratique régulière permet de développer la souplesse, la force ainsi que la mémoire.

Publié vendredi 16 février 2024 à 08:46
Danse au Mali : Une expression culturelle qui essaime

Les ateliers proposés par Landykadi sont dirigés par deux de nos compatriotes installées en France. Il s’agit de : Hawa Kouyaté, assistée de Kankou Kouyaté, danseuses du ballet national. Ils sont accompagnés de musiciens professionnels qui donnent une dimension plus typique encore aux cours. Tout au long de l’année, la professeure apprend plusieurs chorégraphies aux élèves, sur des rythmes traditionnels différents. Les élèves peuvent être amenés à se produire en public.

La danse traditionnelle fait partie intégrante du patrimoine artistique et culturel du Mali. Les plus célèbres sont les danses masquées. Véritable outil de cohésion sociale, la danse occupe une place de choix dans les cérémonies traditionnelles et coutumières du pays…

Jadis, chaque région malienne avait une danse spécifique qui se faisait selon les classes d’âges et par des initiés. En effet, tous les grands peuples du Mali disposent d’une cérémonie périodique pendant laquelle on rend hommage aux divinités et aux morts.

Entre autres, les danses masquées des Dogons, une danse qui se fait avec les mouvements de tous les membres. Celui qui porte le Kanaga exprime à travers sa danse une prière adressée au Dieu créateur de l’univers dans la cosmogonie Dogon.

C’est aussi l’occasion de faire apparaître les grands et divers masques Bamanan. Gomba est une danse de réjouissance exécutée par les jeunes pour la fin des récoltes, mais aussi lorsqu’une jeune femme doit rejoindre son époux.

Les danseurs de cette danse imitent le chimpanzé. Au-delà des danses masquées, il existe d’autres types de dance de réjouissance, notamment la danse Tèguèrè, danse organisée à l’occasion des pêches collectives, le Didadi, une danse populaire dérivée d’une danse originaire du wassoulou appelée « Djagoua bari ».

C’est une danse en l’honneur d’un jeune paysan qui, lors des compétitions de labour par les membres de son «ton» (association), a fini de labourer sa parcelle le premier, et le Soumou (danse sarakolée) qui est une danse de joie exécutée pour fêter la fin de la récolte ; les mouvements sont exécutés avec délicatesse et souplesse en direction du ciel et en utilisant l’espace. À cette occasion, les femmes se parent de motifs au henné sur les mains et les pieds et jettent un mouchoir à leur mari qui sort du cercle pour faire une démonstration. Il y a aussi le Takamba en milieu Songhaï, le Balani en milieu Senoufo.

Actuellement, la danse est un véritable métier qui nourrit des centaines de personnes dans la grande ville, des centres d’apprentissage artistique en attestent. Ces différentes danses traditionnelles se retrouvent aujourd’hui ébranlées par des pas de danse modernes, que les jeunes préfèrent et trouvent plus civilisées par rapport aux danses villageoises, comme ils aiment à le dire. Ce qui fait qu’un jeune natif d’une région qui a passé du temps dans la grande ville préfère danser comme les gens de la ville et oublie pour ainsi dire les pas de danses apprises au village.

 

Sources

dansesafricaine.com

Rédaction Lessor

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